Rethy's and Gabcha's Compo

Mon Cher Valentin,

Je ne connais personne dans le Languedoc qui pourrait faciliter ton voyage. Je te conseille néanmoins de t'adresser à Vero5. Je suis quasi certain qu'elle possède les bonnes adresses.N'hésite pas à les lui demander de ma part.

Passe mon bonjour à tous tes compagnons de voyage. Sache que je vais prier pour Elsie, afin qu'elle se rétablisse de son Mal.

Qu'Aristote veille sur Vous,

Gabcha.

Bonjour papounet.

Je te remercie d'avoir pensé à mon annif.
Les fleurs sont trop belles !
Et me voici avec un an de plus... je vieillis, oui...

Je t'embrasse.

Pillon.

Bonjour papou !

Dis, tu n'aurais pas envie de voyager un peu ?
Tu serais en compagnie de Miss, d'Eriberto et d'autres.

J'ai en fait, besoin de MA pour aller jusqu'au Béarn...
Il n'y a pas de port là bas, il nous faut donc y aller à pied, ou à cheval, ce serait encore mieux ^^

Dis moi quoi...

Si tu le souhaites, tu serais nourri pour le nombre de jour de voyage.


A oui au fait, je ne suis pas à Brignoles en ce moment.
J'ai décidé de me promener un peu avec Prunille et Eriberto.


Bisous.


Pillon.

Ma Chérie,

Je te remercie pour ta proposition de voyage, mais je ne serai pas des vôtres. En effet, mon dévouement pour Monseigneur Richelieu étant total, j’ai décidé de ne plus jamais quitter Brignoles…Sauf si mon Saint Homme partait en exil, bien évidemment…Cas tragique, mais envisageable si le Marquisat venait à crouler.

En outre, je viens d’être nommé Juge à la CSMAO. Tu penses bien qu’ils ont besoin de moi dans cette institution qui semble manquer cruellement de membres. Sans compter ma roulotte de divination et ma maison de Couture qui me demandent beaucoup de temps.

J’ai voulu un temps te marier à Gobseck ou à Eralypse. Et voici que dans ta missive, je lis avec plaisir le nom d’Eriberto, charmant jeune homme qui m’a plu lors de son arrivée dans notre Belle Cité. Lorsque tu reviendras du Béarn, je compte bien m’entretenir avec vous deux, et fixer la date des épousailles.

Je t’embrasse très fort, Ma Fille.
Prends soin de toi et que la route te soit favorable !

Papounet.

Mon cher neveu,

C'est avec une grande joie que je viens de recevoir l'acte officiel me permettant de rejoindre la Belle Famille de la CSMAO, et ce en tant que juge.

Je me rendrai en ce jour à Avignon, pour prendre contact avec mes collègues et te remercier de vive voix.

Je t'embrasse fort, ainsi que Cailli et tous les enfants.

A très vite,

Tonton Gab.

Aux milles étoffes, aux milles couleurs
Le regard touche et caresse aux heures
L'orient et les soies, filent filent les aiguilles
Le sourire du tissus des filles
Et se cache sous les dentelles les cuisses légères
S'abandonnent les envies sous les plis sévères
Viennent les arrondis, les courbes d'antan
Frémissent les habits et les chairs en dedans

Aux milles doigts qui tissent, subliment
Un regard, une peau de voiles vagues sur le corps
D'une beauté ont atteint le ciel, les cimes
Sous les draps se couchent les amours amor
Deux collines en décolleté léger
Douce peau que l'on ne voit mais qui est pensée
Aux mains de fil et d'or, défilée d'or
Se coud, se découd les ombrageux décors

Et la femme se voit, se meut, s'émeut de ses charmes
Et l'homme de sculpter les corps de peindre leurs âmes
Et le corps de se sublimer, de se cambrer sous les volutes
Des étoffes encore qui sont de mélodie une clef d'ut
Chante les louanges de celui qui d'elles font les reines
Révérence à la création dont la sève coule dans ses veines
Et toujours, toujours venir pour un sourire, un regard
Et en devenir d'un soir une étoile d'où rougeoie le fard

Prince aux doigts cousus de fil de tendresse
Cianfaranesque, titanesque travail d'orfèvre
Les tissus qui me calfeutrent de pudeur ici
S'envolent sous ton art, ton labeur, merci !

Mila.

Valentin a écrit...

Citation :

Gabcha,

Mon frère,

Quelques nouvelles de Marmande. Le voyage se poursuit, de ville en ville, de heurt en heurt, laissant derrière moi un goût amer. De futiles rencontres. Des visages sans expression.
Elsie et moi nous rendons en Bretagne. Les falaises, la mer nous appellent. J'attends avec impatience de voir cette mer animée d'une profonde folie, qui s'évade dans une danse captivante d'après ce que l'on m'a dit.
Ma charmante voyageuse devrait venir s'installer avec moi en Provence à notre retour. Peut-être à Brignoles. Si la ville lui plaît.

Comment te portes-tu? Quelles sont les nouvelles dans la ville de mon coeur?

Bien à toi,
Valentin.

Ma réponse.

Citation :

Cher Valentin,

Je suis actuellement sur le chemin qui relie Brignoles à Toulon. En effet, selon toute vraisemblance, le Château d’Aix tombera cette nuit aux mains des Irlandais…L’armée se réorganisera dans la ville de Marseille, proche du Port dans lequel j’arriverai dans trois jours.

Et dire que normalement, Richelieu et moi-même avions le projet de partir vers la Bretagne, en bateau…Mais ce voyage a été annulé, pour des raisons d’élections marquisales…Le destin est étrange…Dans une semaine, je serai probablement mort, ou blessé grièvement…Dans une semaine, j’aurais pu voguer et rire sur un navire…Le destin est finalement triste. Tellement…Inhumain.

Quand tu seras dans le Pays des Menhirs, regarde les vagues de la mer pour moi. Elles seront grises. Mais certainement pas ternes. Et au loin, à l’horizon, le soleil se couchera, dans un soupir…Un clin d’œil…Dans un souffle...Le vent qui effleurera ton visage, ce sera mon âme ou mes pensées.

Je t’embrasse fort. Prends soin de toi !

Ton Gabcha.

Valentin a écrit...

Citation :

Gabcha,

Quelle terrible nouvelle! Ma plume en tremble. J'ignorais que de telles insurrections avaient lieu en Provence, j'ignorais que l'envahisseur était aux portes du duché.

Je te presse de faire attention à toi, de te montrer prudent parmi toute cette agitation et toute la violence qui risque de naître de cet affront. Non, tu ne mourras point. J'irai prier Aristote pour qu'il veille sur toi, sur ta famille, sur tes proches, et sur tous les innocents qui viendront se perdre dans le chahut des armes.

Je te promets d'aller noyer toutes mes pensées dans cette mer qui sera tienne. Je répondrai à ton clin d'oeil par un sourire, un regard plein d'espoir.

Qu'Aristote te protège,
Ton fidèle Valentin.

Valentin a écrit

Citation :

*Valentin griffonna rapidement quelques mots à son ami Gabcha, au coin d'une taverne.*

Elsie et moi allons peut-être rentrer en Provence pour rejoindre vos rangs. Cependant une guerre a également éclaté en Bretagne, et Elsie y a toute sa famille et tous ses proches. Nous prendrons donc une décision dans la journée quant à la suite de notre périple. Je te tiendrai au courant.
Fais bien attention à toi,
Valentin.

Valentin a écrit...

Citation :

Je devrais être baptisé sous peu. Me ferais-tu l'honneur d'être mon parrain? La cérémonie devrait avoir bientôt lieu.
De plus, qui est l'évêque gérant le diocèse de Provence? Je dois en effet obtenir son autorisation pour être baptisé par un Périgourdin.

A très vite je l'espère,
Valentin.

Ma réponse...

Citation :

Cher Valentin,

Je ne suis pas baptisé, et donc ne pourrais pas devenir ton parrain. En outre, la guerre éclatant ici, je doute que le clergé trouve du temps pour me purifier de mes péchés. Afin d'obtenir l'autorisation qui t'est nécessaire , je te conseille d'écrire à Mon Ami Richelieu1.

Ici en Provence, la résistance s'organise. J'arrive demain à Marseille, où normalement l'armée de notre Marquise va se mettre en ordre de marche. La Capitale est tombée cette nuit. Nous croyons que le Château sera aux mains de l'ennemi ce soir. Je garde la Foi en cette période pénible pour nous tous.

Je te conseille, pour le moment, de ne pas rentrer dans le Pays de la Lavande. La famille d'Elsie a besoin de toi. Si néanmoins nous ne pouvons être victorieux en fin de semaine prochaine, alors nous demanderons des renforts. Selon Hersende, nous devons être 100 soldats pour l'emporter. C'est beaucoup , mais je crois possible de recruter un tel nombre.

Je t'embrasse fort. Prends soin de toi! Et merci pour tes lettres, qui me font plaisir,

Ton Gabcha.

Valentin a écrit...

Citation :

Cher Gabcha,

Je suis désolé d'apprendre que tu n'es pas baptisé. Tu prendras néanmoins le titre de "Parrain de coeur". J'ai demandé à Dame Hersende d'être ma marraine, en espérant qu'elle acceptera.

Je te remercie de me confier tout ce qui se passe sur nos terres. Je vais donc proposer à Elsie de continuer notre avancée vers le pays Breton. Nous reviendrions sur nos pas si cela était nécessaire.

Je m'en vais de ce pas prier pour ceux qui se trouvent sous la menace irlandaise.
Courage Gabcha, mes pensées t'accompagnent.
Valentin.

Keena a écrit...

Citation :

Bonjour Gabcha,

je tenais très sincèrement à vous présenter mes excues pour cette malencontreuse conversation. Tout est parti d'un malentendu car je ne connais point Richelieu. Quand à Madame de Maintenon, comme je l'ai dit, je ne l'ai croisé qu'à quelques reprises.

Je vous présente donc mes excuses sincères si je vous ai blessé car cela n'était point dans mes intentions.

J'ai beaucoup de respect pour vous et mes propos n'étaient point de vous offenser.

Bonne fin de journée

Ma réponse...

Citation :

Chère Keena,

Grâce à Aristote, si je suis susceptible et sensible, je ne suis pas rancunier. Donc, vous êtes toute excusée...Certes, vous m'avez blessé, mais ce n'était pas votre intention, je m'en rends bien compte.

Je vous souhaite de tout coeur une belle journée. Prenez soin de vous surtout!


A très vite,

Gabcha de Cianfarano.

Lettre de ma nièce Prunille...

Citation :

Bonsoir !

Ça se confirme, départ demain, suivez tous bien le meneur !

Celui qui oublie on l'attache en place publique et on lui fait lécher la plante des pieds par une une chèvre.
Vous voilà prévenus !

En cri de ralliement de notre lance sur le champ de bataille, je propose : "Shoot'em up !"
Prononcer : Choute dème eup".
Pour bien leur faire comprendre qu'on va tous les zigouiller dans les règles de l'art.

Bonne soirée tout le monde, et n'oubliez pas de suivre le meneur demain !

Prunille de Cianfarano,
Cheftaine de la Meilleure Lance du Monde Entier.