Rethy's and Gabcha's Compo

Lettre de Valmeu.

Citation :

Gab mon ami,

Je suis heureux que mon poème tel la flèche de Cupidon ai atteint son but.
Je viens d'ailleurs de te le remettre en main propre.J'espère que mon côté taquin ne t'a pas dérangé.
Je l'ai effectivement découvert dans la Bibliothèque du château.Et là, c'est toi qui m'a fléché le coeur.Merci vraiment ! de ce beau geste.

A chaque fois que tu évoques ton frère Réthy,les larmes me viennent aux yeux.Je sens à travers tes mots toute l'intensité et tout l'amour que tu lui portais.Et je regrette amèrement de ne l'avoir point connu.
Tout se que tu pourras m'apprendre sur lui coulera en moi comme source de jouvence.

Tu me parles de tes parents et de tes amis.j'en connais certains maintenant et aucun ne m'a jamais déçu...
Blou bien sur, Yueel que j'ai déjà rencontré, Prunille également...Donner le temps au temps et les autres apparaitront comme dans un rêve le moment venu.

Gab tu me dis que tu n'as jamais été au centre de ta propre vie:mais crois tu que je sois au centre de la mienne?..Essayant constamment de ne blesser autrui...toujours au risque de souffrir moi-même.
Sur l'instant seul compte toujours le bonheur de l'autre,et je me détruit peu à peu ainsi.Incapable de dire non !...jamais ! Pauvre de moi.

Et la encore, mon ami ! Mon frère ! Nous sommes semblables:même entité qui nous domine,semblables reflets...

Concernant ma relation avec Blou, saches que c'est en bonne voie...nous nous aimons tendrement.Mais tu connais mon coeur aussi bien que moi-même et tu sais qu'il est en deux partagé L'autre moitié que tu aimes aussi très fort je le sais m'aide à trouver remède c'est en bonne voie.le temps y aidera.

Gab, si j'osais ...et puis zut j' ose je serais vraiment heureux de recevoir en cadeau de ta part un habit une création sortie de tes mains,car je sais que lors du bal.si tu a fait montre de courtoisie envers moi, tu n'en pensais pas moins de mon habit...Et tu avais cent fois raison.
J'espère que je pourrai développer ce côté artistique à ton contact.Car ne te méprend pas ! Point de fils ,de bouts de tissus.L'assemblage final est issu des profondeurs de ton âme d'artiste. Ce sont des vers qui prennent forme par le biais des couleurs et des points de couture.C'est bien de l'ART.pur ; au même titre que la poésie, que la peinture.N'en doute Jamais !...
Les formes que peut prendre l'art sont aussi diverses qu'insoupçonnées.

Surtout, le plus grand honneur que tu me fais est de me dire que « Io sono una parte della tua Famiglia veramente Grazie mille amico mio »Encore une fois tu me touches dans les tréfonds de mon âme.
Je sais qu'Iskander est un être exceptionnel.sans vraiment le connaitre,j'ai reconnu l'un des nôtres...Mais il me semble qu'il fuit mes avances d'amitié et cela me désole même si je sais pourquoi.
C'est un être d'exception et ton choix de lui donner responsabilité et grandement justifié.

Concernant « la chute de reins de ta Mimi » , pour finir sur une note d'humour,car l'humour est partie primordiale de la vie Gab, il dédramatise les situations et ravive les couleurs ternies par la mélancolie:c'est un remède à ne pas négliger rappelle t'en bien

Je serais effrontément hypocrite si je te disais que je ne l'avais point remarquée C'est un modèle de tout premier ordre.tu as beaucoup de goût mon cher,mais ça je le savais déjà.

Voila mon ami, je te quitte sur ces mots effrontés mais si plein d'espoir,ode vers la vie.
Ton tendre et vrai ami
Val

Ma réponse...

Citation :

Mon Val, Mon Ami

J’ai lu ta lettre d’est en ouest, du nord au sud.
J’ai vu tes maux.
Compris l’essence des lettres.

L’alphabet aime valser quand l’âme hurle.

Et j’ai pris une décision. Riri est d’accord avec celle-ci, car il veut mon Bien. Il me l’affirme tout le temps… « N’hésite jamais. Fais ce que tu désires. Tu as mon entière confiance ».

Tu devras te diriger dans mes appartements. Ils se trouvent à côté de ceux de Ludovi et d’Agadir. A ta droite, à proximité de la Taverne du Sanglier, une porte sera ouverte. Entre . Et accepte.

Nous parlerons de Rethy, de la Vie, de l’Amitié, de la Courtoisie, de la Chute des Reins de Mimie, de Mode, d’Art. Dans ton nouveau chez toi. Tu pourras bien évidemment recevoir en ces lieux Bloudas et tous tes amis. Vivre enfin !

Je t’embrasse tendrement.

Gabcha de Cianfarano.

Citation :

J'ai le coeur encore tout chamboulé de la tempête ...

Mais je viens.

Je suis là, déjà.

Un peu ...

Merci pour ton invitation.

Iskander.

Ma réponse...

Citation :

Mon cher Iskander,

Apt est Le lieu magique où les tempêtes n'osent pas pénétrer.

Derrière mon rideau rouge, je t'ai vu. Et tu me semblais heureux, enfin.

Que ce bonheur perdure dans les années à venir, c'est tout ce que je demande pour toi à Aristote.

Prends soin de toi, et un grand merci pour tout!

Gabcha.

Très belle lettre de ma petite nièce Anne.

Mon cher Oncle,

Je sais que trop bien que je me fais rare et pourtant, je n'ai de cesse de penser à la famille.
Ma plume toujours parle et je voulais à nouveau t'en faire part. Une histoire qui pourrait arriver à n'importe qui, n'importe quand, à toi comme à moi. Peut-être l'ai-je vécu ou le vivrais-je?
La passion a ses raisons que seul le corps en devient le lieu d'un combat sans nulles pareil, alliant la douceur à la sensualité, la force à la jouissance de deux être qui n'en demande pas moins.

Voilà pour toi mon oncle, c'est bref, mais surement qu'il y aura une suite, une ne peu décemment pas laisser ainsi une telle histoire.

Citation :

Passion.


Il est des fois où la vie nous laisse pantois, mais que serait cette aventure si il n'y avait pas de surprise. Elle serait morne est insipide.
Je ne la vois pas ainsi, pour l'épicurienne que je suis elle est source de plaisir, de découverte et de rencontre.

Mais voilà ce quelle peut être aussi.

"La rencontre de deux inconnus qui au départ tous séparent. Un regard hostile échangeait, une manière pour deux prédateurs de se jauger. Pas de haine, ni d'affinité, juste de l'indifférence ou même de l'incompréhension. De cette ignorance nait de la curiosité, les langues commencent à se délier, un échange s'opère. Tout d'abord des banalités, alors qu'une étincelle commence à voir le jour. Les politesses une fois passées, leur passion commune est mise à jour. Les deux êtres se pensants à l'opposé l'un de l'autre, se découvrent pourtant partageant les mêmes choses. Un violon d'Ingres, un verre, un regard, un sourire..."

Effectivement, cela pourrait se passer ainsi, mais nous ne sommes qu'observateur de ce rapprochement. Je vais rajouter un peu de piquant, pour relever cette réunion improbable, au demeurant.

"Un sourire, puis l'envie de se découvrir un peu plus encore, jouant de la séduction à la provocation, de la tentation au besoin de se gouter. Un jeu au départ, bien que très peu innocent, faisant que les inconnus entreprennent de jouer avec le feu, car sa chaleur attise la passion. Le regard se fait velours, caressant le corps, imaginant sans retenu ce que le tissus pourrait dissimuler, alors que déjà l'esprit s'aiguise à appréhender délicieusement les courbes de l'un et les formes de l'autre.
Le désir se fait omniprésent, voir prédominant. D'étrangers, tous deux sont passés au statut d'âmes désireuses de vouloir se connaître plus encore, se dévoilant du bout des lèvres des secrets passionnels, passionnés.
La discussion est presque inaudible, le verbe se fait aveugle, quand il décide de parler avec les mains, pour seul dialogue le glissement des vêtements qui doucement rejoignent le sol. Un silence de douceur s'installe entre ses deux peaux qui s'apprennent sensuellement. Juste des murmures, dialecte d'une passion allant crescendo. Les anonymes ne le sont plus, ils ne se connaissent que trop, la même flamme guide leurs gestes, d'abord timides pour devenir audacieux. D'un baiser qui se voulait chaste ou presque, un brasier est né, enflammant ses deux corps, les unissant dans une danses charnelles, que même les anges ont détournés les yeux ayant peur de se voir désireux ou envieux d'apprendre telle chose."

On ne peut jamais savoir comment vont se dérouler les choses, la surprise est toujours au rendez vous. Ce qui rend magnifique cette aventure. Mais que va t'il advenir de nos inconnus/amants? On ne peut pas les laisser finir ainsi.

"Le couple enivrait par ce nouveau contact, surprit par la force de leur passion naissante, promit de se revoir. Ce désir subsistant depuis ce jour, ces rencontres, cet apprentissage corporel, firent naître l'improbable. Après la peau, les lèvres reprirent la parole. Le corps ne suffisant plus, le coeur se mit à chanter, chaque battement étant Ode à l'amour qu'ils se vouaient à présent tous deux et la crainte de voir un jour celui ci s'éteindre. Alors que ce sentiment n'est qu'à son balbutiement, mais tellement puissant, que l'effroi de cette perte, leur met l'âme en émoi.
L'un rassure l'autre, mais ils savent tous deux pertinemment que tout n'est pas encore fini, rien n'est joué d'avance. Cet amour qu'ils vivent est puissant, même si il doit rester cacher à tout jamais aux yeux des autres. Une histoire impossible, impensable et pourtant existante, passionnante, passionnée..."

Ainsi va la vie.
La vie et l'amour unissent à jamais, mais désespérément séparent les amants épris. Leurs faisant promesses de rencontres secrètes à chaque fois plus belles. Mais n'allez pas vous méprendre, cet amour est sincère.


Anne.

J'ai pleuré en lisant cette lettre.

Loveane a écrit:

Mon cher oncle.

Cette prière m'a bouleversé. Elle est tellement magnifique et poignante.
Au moment où le pigeon s'est posé prêt de moi, j'écrivais aussi. J'avais presque dompté mes larmes et te lire à raviver, non pas mon flot lacrymal, mais ma foi en l'espérance. Je veux croire...

Citation :

Je suis face à ma feuille, je ne sais pas quoi écrire, ma plume qui d'habitude laisse glisser mes mots, accroche d'une manière assassine le vélin. Ma pointe encrée crisse. Est-ce pour elle sa façon de faire entendre qu'elle pleure?
Je ne veux pas le savoir, je veux ignorer ce son, en essayant de me convaincre que tout va bien.
Oui, tout va bien.
Je trempe la tige biseautée et plumeuse dans mon cœur, allant à la source de mes sentiments, l'imprégnant de mon sang.

« Encre de ma vie, aide-moi à parler de ce qui me pèse.
Donne moi la force d'écrire pour elle. »

Déjà ma main se sent plus légère, la pointe à rejoint la feuille, je n'entends plus sa complainte. Y aurait-il une puissance qui de sa poigne soulage ma douleur?
Je le crois avec ferveur. A présent glisse ma plume, que cet écrit soit lumineux, que la douceur s 'en émane...

Citation :

L'Aurore.

A toutes choses il y a un début, un commencement. Pour nous, habitant de l'ovale bleue, les premières lueurs du soleil sont un espoir pour la journée à venir, avec son lot de joie et de peine, de rêve et de déception.
La naissance des rayons de l'astre d'or, caresse la terre, fait miroiter des arcs en ciel à chaque gouttelette de rosée, donnant un aspect féérique à toutes herbes et fleurs jonchant le sol. C'est un instant magnifique, l'enfance du jour qui inexorablement grandira pour tendre vers les ténèbres
Toujours mourir pour renaître au petit matin, plus beau qu'hier mais moins que demain. Car demain nous nous rendrons compte des petits détails que nous n'avions pas vue la veille et nous nous en délecterons.
Je m'assiérais sur une pierre pour contempler la magnificence de ce moment sans nulles pareil, offrant mes larmes au roi céleste. Goutte d'aurore glissant sur ma joue. Je la laisserais suivre sa route sans jamais l'essuyer, car ainsi est sa destinée. Perle irisée par les rais matinaux, tu quitteras ma joue, en laissant une trace salée, que je gouterais du bout des lèvres. Je serais triste de la fin de cet instant, cela est sur. Mais je sais qu'après l'obscurité, il y a toujours la lumière. Toujours...

Toi, clarté du point du jour, tu es l'origine et les prémices du renouveau. Tu enchantes notre cœur, tu sais mettre la joie en nous. Même le plus rustre ne peux que s'extasier en te voyant naître, en sentant ta présence chaleureuse. Tu sais donner à l'horizon une couleur dont seul tu as le secret.
Si je le pouvais je me ferais nuage pour venir te toucher, mais dans ta grande bonté, Aurore, c'est toi qui est venue et nous a caressé l'âme. Ton sourire rayonnant réchauffe notre cœur.

Je ne veux pas que le soleil se couche, je ne veux pas que la nuit balaie cet halo de feu. Mais je veux croire à demain.
Je serais encore sur cette pierre à guetter l'aube, à prier pour sa résurrection. Comme à chaque fois il apparaitra, mais ça ne sera pas le même jour, quelque chose aura changé.
Déjà rien n'est plus pareil.
Mes yeux se noient devant la beauté de l'aurore et je remercie Dieu.

« Dieu merci de nous donner la joie de connaître ce bonheur et que celui ci soit éternel, même si un jour je ne devait plus le voir, même si un jour cette cécité me prive de l'Aurore, je garderais au fond de moi, sa chaleur, sa douceur et dans mon souvenir j'aurais toujours cette clarté qui ne me quittera jamais. »

Je dépose ma plume. J'ai vainement tenté de retenir le flot de mes larmes, mais pourquoi se priver. On pleure de douleur, de tristesse, de joie ou même devant la beauté.
Mon écrit est court. Pas besoin de cinquante pages pour que son cœur puisse s'exprimer, des fois juste quelques mots suffisent.
Alors je vais les dire ces mots, sans fioriture, ni métaphore, juste pour toi mon amie, ma mère.

« Je t'aime. »

Anne

Je t'embrasse mon oncle.

Ta petite nièce.
Anne.

Très belle lettre d'Yluxe.

Citation :

Mon cher beau-frère,

le retard avec lequel je vous répond ne reflète aucunement l'intérêt que j'ai porté à votre courrier.
Je vous remercie de votre sollicitude, votre lettre m'a beaucoup touchée. Il est vrai que je me fais vieille et que je vois moins de monde à Bonnieux que vous ne pouvez en croiser à Apt. Je me suis donc réjoui d'avoir des nouvelles d'ailleurs...et de vous. J'aimerai encore posséder un peu de la jeunesse que vous affichez et de l'audace que vous mettez en toute chose.

Je tiens d'ailleurs à vous remercier pour le bal qui a été tenu à Apt. Vous avez contribué grandement à sa réussite. J'ai vécu cette nuit là une émotion intense, dans l'observation des valseurs de la vie autant que dans le parfum des vieilles âmes. Longtemps me restera l'image des visages fatigués mais sereins éclairés par le feu dans le petit matin. Ces moments de grâce insaisissable.
Après ces instants, la vie quotidienne nous parait si fade.

Je suis ravie que vous adoptiez la Foi d'Aristote. Je crois que notre neveu est idéal pour prêcher le chemin vers le Soleil. Il est atypique mais sa Foi est vraie.

Vous me voyez navrée de constater le peu de visiteurs qui osent pousser la porte de vos ateliers. Moi-même je vous ai promis une visite mais j'avoue que j'ai bien du mal à quitter Bonnieux. Il faut dire que mon époux avait conçu des appartements si confortables que je m'y laisse vivre doucement.
Ironie du sort: mon rêve le plus fou était de voyager, me voici sédentaire accomplie, ancrée à son domaine plus que de raison...Que voulez-vous, je suis si sensible aux écarts de température qu'Axer m'empêche presque de sortir... Pourtant, ne serait-il pas plus beau de mourir d'une pneumonie à Constantinople que de sentir flétrir ses os sans avoir rien vu que la Provence? Par moments j'hésite presque à partir, seule sur mon destrier, voir ce que la vie offre au delà de l'horizon...oser...en serait-je jamais capable?

Mais revenons à nos moutons, mon cher Gabcha, je vais avoir besoin de vos services quoi qu'il arrive. Le comte doit bientôt officialiser la situation et me nommer Dame de Bonnieux. Eu égard à mon époux chéri, je ne puis raisonnablement paraître devant la noblesse provençale affublée d'une robe qui ne me va plus, si bucolique soit-elle (Line vase ne pourra plus me secourir, je n'oserai la dépouiller de sa bure désormais, je suis sûre que nous avez point été dupe de la manoeuvre lors du bal...). Je dois être digne de Rethy et de l'honneur que Ludovi me fait. Les Cianfarano ne méritent pas une Dame en guenilles alors qu'un créateur tel que vous officie en Provence.

J'espère ne pas vous avoir ennuyé, les récits de la vie d'une vieille femme sédentaire ne sont point réjouissants.
J'ai honte de ne pas prendre soin de ma famille comme il le faudrait. Mes pauvres enfants doivent me trouver si lointaine. Saurait-je jamais les aimer, les chérir, leur accorder la présence qu'ils méritent? Je ne sais, et cela me désespère...

Recevez mes bons baisers, si chastes et fraternels soient-ils, la tendresse n'a jamais fait de mal à personne.

Bien à vous,


Yluxe

Souvenirs du baptême d'Alex13, octobre 1458.

Citation :

Πιστεύω στον Θεό Υψίστου Παντοδύναμος
Δημιουργός του Ουρανού και της Γης,
Από την Κόλαση και Παράδεισος,
Φανταστείτε την ψυχή μας κατά την ώρα του θανάτου.
Και ο Αριστοτέλης, ο προφήτης του,
Ο γιος του Νικομάχου και Φαετις,
Έστειλε για να διδάξει τη σοφία
Και η θεία νόμοι του σύμπαντος για το χαμένο τους άνδρες.
Πιστεύω επίσης ότι το Χρήστος,
Γεννήθηκε Μαρία και Ἰωσὴφ.
Αφιέρωσε τη ζωή του για να μας δείξει το δρόμο προς τον ουρανό.
Έτσι, αφού υπέφερε κάτω Πόντιος,
Πέθανε ως μάρτυρας για να μας σώσει.
Μπήκε ο Ήλιος, όπου η αναμονή Αριστοτέλης στα δεξιά της Πολύ υψηλή.
Πιστεύω στην θεία δράση?
Στην Αγία Ρωμαϊκή αριστοτελική Εκκλησίας, μία και αδιαίρετη?
Στην Κοινωνία των Αγίων?
Κατά την άφεση των αμαρτιών?
Στην αιώνια ζωή.
Αμεν

Citation :

אני מאמין באלוהים הכי גבוהה אדירים
בורא שמים וארץ,
ממעמקי הגיהנום ואת גן העדן,
תארו לעצמכם הנשמה שלנו בשעת מותו.
ואריסטו, הנביא שלו,
בנו של ניכומאצ'אס ו פאאטיס,
נשלח ללמד חוכמה
ואת האלוהי חוקים של היקום על גברים איבדו.
אני גם מאמין כריסטוס,
נולד מריה יוֹסֵף.
הוא הקדיש את חייו להראות לנו את הדרך לגן עדן.
לכן, לאחר סבל תחת פונטיוס,
הוא מת כקדוש כדי להציל אותנו.
הוא הצטרף סאן שבו אריסטו מחכה מימין גבוהה מאוד.
אני מאמין בפעולה אלוהית;
בתוך הכנסייה הרומית הקדושה של אריסטו, אחת בלתי ניתנת לחלוקה;
את הקודש של הקדושים;
בתוך מחילת החטאים;
את חיי הנצח

Citation :

Gabcha,

Il est de ces présents qui suscitent un émerveillement tel qu'il est difficile d'en détacher le regard, et qu'une sourde euphorie vient ébranler chaque sens. Une sorte de jouissance intellectuelle, spirituelle. Un sourire intérieur qui s'empare de tout un être.
Comment te remercier pour cette chevalière, et pour ton geste, si spontané, qui m'a flatté, m'a touché? Comment t'assurer toute ma reconnaissance et tout le respect que je peux te porter?

De Veyrac.

*De Veyrac parcourut les quelques mots qu'il venait de griffonner, se surprenant à se montrer si sensible, privilégiant habituellement pudeur et virilité. Il regarda quelques instants cette chevalière qui avait pris place sur son annulaire. G comme Gabcha. G comme généreux, gracieux, galant. Une chevalière qui ne devait plus jamais le quitter.*

Citation :

Valentin,

Parfois, la vie nous fait vaciller dans les profondeurs de l’ennui et de la mélancolie. Notre foi en l’Humain plonge dans le Néant, et même si nous sommes de bonne volonté, nous n’arrivons pas à redresser la barre de l’Espérance.
Si, un jour, tu te retrouves proche du Vide et de la folie suprême qu’est l’Indifférence, regarde ta chevalière. Tu sauras alors que quelqu’un te sourit dans la Nuit.

Tu désires me remercier pour ce bien modeste présent ? Et bien…Continue à Vivre, Valentin. A Etre. A Vibrer . Ce sera, à mes yeux, le plus beau des cadeaux.

Bonne route à toi, Ami du Voyage.

Avec toute mon amitié,

Gabcha.

Quelques nouvelles de Toulon. Ville déserte, ville fantôme où les seules âmes qui rodent sont dénaturées, presque inhumaines. Je me trouve en bonne compagnie malgré tout, avec Elsie, que tu as pu croiser hier en taverne. On nous a dit que Toulon avait la réputation d'être libertine. D'un esprit curieux, j'ai souhaité m'en assuré, me montrant provocateur envers l'un des villageois. Je lui ai plaqué quelques baisers sur la joue. Aucune réaction. C'est consternant. Ce manque de vie est étouffant.

Nous devrions revenir dans la nuit à Brignoles, mais en digne courant d'air, nous repartirons dès demain soir, entreprendre un long voyage. J'espère te croiser mon ami. Ta fantaisie, ta spontanéité, ta gentillesse me manquent.

A très vite,
Valentin.

*De Veyrac ne préférait pas faire part à son ami de sa faiblesse physique, et de la faim qui le terrassait depuis plusieurs jours. Il lui avait encore fallu resserrer sa ceinture ce matin là. Inutile de l'inquiéter pour rien se dit-il.*

Mon cher Valentin,

S’éloigner de Brignoles, c’est courir le risque de rencontrer cette fameuse normalité faite d’indifférence et de silence tragiquement plat. L’exemple dont tu me parles est bien significatif : l’être que tu as embrassé de multiples fois sur la joue aurait pu te flanquer une torgnole…Ou vouloir te convertir à l’Aristotélicisme…Ou même désirer explorer ta sensualité avec vigueur et enthousiasme ! Son manque de réaction et de cosmicité est bien triste…Toulon n’est plus, Toulon est morte.

As-tu vraiment envie, Valentin, d’entreprendre un long voyage ? Ah…J’ai honte de ma question qui est bien égoïste. En effet, tu me manques au bout d’un jour…Et je ne me suis jamais habitué aux absences prolongées.

J’espère de voir en ce dimanche. Et que notre aventure continue par le biais de l’Art épistolaire.

Prends soin de toi, à très vite,

Gabcha.

Je ne te cacherai pas que franchir les remparts de Brignoles représente pour moi un véritable déchirement. Brignoles l'amoureuse, Brignoles la sulfureuse, Brignoles la passionnée. Mais ce qui viendra le plus perturber ma sérénité, ce sont les minutes, les semaines, les mois qui vont nous séparer toi et moi. Bien plus qu'un homme, tu es un ami, un frère, un confident. Tu es "mon moi".

Pourtant je pars. A l'aventure, à la conquête de mille sourires, de mille histoires que je désire découvrir à l'ombre des tavernes. Je te les raconterai toutes à mon retour. Avec entrain, avec mélancolie parfois. Peut-être retrouverai-je dans certains visages toute la confiance que tu dégages? Ce charme un peu fou qui fait de toi un homme si charmant.

Tu vas me manquer comme un port manque à un marin. Mais l'horizon m'appelle. Ses bras me tirent, me pressent, m'oppressent. J'espère ne point y sombrer et tomber dans de profondes abîmes. Mais ton souvenir, tes traits que j'aurai dessinés dans ma mémoire briseront tout sentiment de chagrin. Car oui, l'espoir de te revoir ne me quitte pas. Je reviendrai contrarier tes soirées, tes souvenirs, sans rien avoir oublié de notre rencontre.

Avec toute mon affection,
Valentin.

Mon Cher Valentin,

Il sera écrit, à l’ombre des saules qui pleurent dans les cimetières, que ma Vie aura tourné autour de deux Etres de Lumière : Richelieu et toi, mes deux pudiques sensibles, mes deux rocs à la franchise si belle, mes deux révoltés de l’Amour.
Ainsi donc, je me dois d'exister encore et encore, errant dans mes souvenirs, riant dans le présent, espérant vous voir grandir tous les deux dans ce féerique mélange qu’est celui de la Sagesse et de l’Art d’Etre Vrai.

Je vous fais confiance, Ludo et Valentin. L’un voyage dans l’Etude des Livres Saints, l’autre sur des Chemins, portant chacun Brignoles dans le Cœur. Moi, je serai présent , immobile, dans une Taverne de la Cité des vergers. J’attendrai vos souffles, vos voix, vos gentillesses et vos soupirs. A l’écoute de vos énergies lointaines et si proches.

Si douces.

Si tendres.

Si « Nous ».

Avec toute mon affection,

Gabcha.

*Quelques mots qui courent sur une feuille, souillée par une pluie incessante. Une écriture nerveuse, qui s'évade, que s'entremêle, de virgule en virgule, de point en point.*

Plus que quelques heures avant de quitter la Provence. J'ai appris que tu t'exerçais à l'art astral. Je regrette de ne pas t'avoir prêté ma main pour que tu puisses partir à la découverte de ce qui se cachent entre les lignes!

A très vite mon bon ami,

Valentin.

Mon cher Valentin,

Je dois dire que j’ai un peu honte de t’avoir menti…En effet, j’ai laissé une gitane bien nulle te lire les lignes de la main, alors que je possède ce que les Anciens nomment « Le Don ». Un Ami m’a demandé de mettre ce talent en évidence…J’ai suivi son conseil , et ma roulotte s’est arrêtée sur un place à Aix, non loin de ma Maison de Couture.
Ce sera un grand plaisir pour moi de scruter ton avenir , et ce dès ton retour en Provence.

Prends bien soin de toi ! Je m’en voudrais qu’il t’arrive quelque chose de fâcheux, moi qui ai déjà été en partie la cause de ton départ de Brignoles.

Je t’embrasse ,

Gabcha.

Gabcha,

Quelques mots. Un service à te demander. Connaîtrais-tu quelqu'un en Languedoc qui pourrait nous obtenir des LP moins contraignants que ceux que l'on a? On ne peut en effet passer qu'une seule journée dans les villes que nous traverserons.

Elsie est souffrante, même si elle se dit prête à traverser le duché, je ne suis pas sûr qu'elle ait la force de le faire.

Je te donnerai sous peu des nouvelles plus détaillées. Je voyage se poursuit.

Bien à toi,
Valentin.

PS: Voici les noms de ceux qui voyagent avec moi, si jamais tu avais une connaissance qui acceptait d'allonger notre droit de séjour:

Elsie.
Kiri
Cleeclee
Lilie003