Mariage de Milady et Zohadez

Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 18/09/2011

Guyhom assistait au mariage tranquillement, sa pat contre lui, en écoutant le cardinal, suivant les rites, répétant les prières...mais il n'avait que d'yeux pour sa filleule adorée qui avait dit le mot fatidique: oui...alors des larmes de bonheur coulèrent de ses yeux fatigués...il était heureux pour elle. Fier d'elle.

Comte d'Apt Nombre de messages : 610 Date d'inscription : 01/10/2008

Le Cardinal descendit deux marches pour s'approcher des fiancés.

Il prit la main de la future épousée et la mit dans celle de celui qui allait partager sa vie.
Tendit lui même ses deux mains au dessus de celles jointes des futurs époux, sourit et s'adressa au Très haut :

- Que ta grâce oriente les pensées et les actions des époux vers le plus grand bien de leurs famille.
- Que les jeunes générations trouvent dans a famille un soutien inébranlable qui les fasse croître dans la vérité et dans l'amour.
- Que l'amour, affermi par la grâce du sacrement, soit plus fort que toutes les crises familiales.
- Que l'amour du Très haut, votre amour vous aide à affronter toutes les épreuves dans l'unité.

Le Cardinal, fit signe d'apporter les anneaux afin qu'il puisse les bénir.

Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 15/11/2009

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Les alliances... C'était à lui de venir, d'avancer, à lui de leur donner le symbole de leur union... Il ne voulait pas, non, il ne voulait pas. Il était resté tout calme, pas un mot n'était sorti de ses lèvres fermées durant toute la cérémonie. Le crédo lui même s'était refusé à sa voix, et pourtant, il le connaissait bien ! Il l'avait pensé, sincèrement... Mais il ne pouvait prononcer mot.

Il s'ébranla doucement, un pas, puis l'autre. Ses pieds ne se prirent pas dans le tapis, il arriva près d'eux. Son regard en disait long sur ce qu'il pensait de cette union, sur ce qu'il pensait de son futur "père par alliance"... Rien. Rien de bon. C'était lui qui devait soigner maman, pas l'autre. Maman... Ses yeux se posèrent sur elle, si belle, sur celle qui jusqu'à maintenant n'était qu'à lui... et à la Provence, surtout à la Provence...

Peut être que le futur époux pourrait la faire n'être qu'à eux deux... Peut être...

L'espoir naquit.

Il tendit le coussin devant lui, haut pour qu'ils puissent se servir. Quelques larmes roulèrent sur ses joues, un murmure pour Zohadez :

"Tu seras gentil avec elle ?"

Mariage de Milady et Zohadez - Page 5 Arysto10

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Comte d'Apt Nombre de messages : 610 Date d'inscription : 01/10/2008

Le cardinal, à défaut de prendre les anneaux que le petit bout ne lui présentait pas imposa sa main droite au dessus et déclara :

Que ces anneaux que je béni…..soient le symbole de votre attachement l’un à l’autre, attachement qui je le rappelle doit demeurer comme il est dit indissoluble sachant que ce qui est uni au nom du Très Haut ne peut être dissout sur cette terre.

SE, regarda les époux, en les priant de passer l’anneau à leur doigt en parlant et en commençant par, "Par cet anneau je t'épouse, toi, Prénom ....."

Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 15/11/2009

Elle était un peu tremblante mais elle était surtout prête. Elle observa son fils qui un tendait les bras, même ainsi les anneaux étaient bien bas. Elle ne le faisait pas souvent mais elle sentait qu'elle le devait. Constance se pencha pour prendre l'anneau sur le coussin et dans un même geste elle déposa un baiser sur la joue d'Arystote.
Elle se redressa pour passer le sertir d'or le doigt de son époux.

Par cet anneau, je t'épouse toi, Zohadez et je m'engage devant le Très Haut à fonder avec toi une Communauté de Vie.

Et voilà pour la première fois, elle tutoyait l'homme qui devenait son mari.

Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 16/09/2011

Zohadez avait été déconcerté par Arystote. Il ne s'était pas attendu à une telle requête de sa part et soudainement tout avait été très vite. Il eut rapidement le temps de lui souffler un petit "Bien sur, fais-moi confiance..."...

Mila pris un anneau et le mis au doigt de Zohadez. Il la regardait avec un grand sourire et semis à genoux pour prendre l'anneau qu'il devait à son tour mettre au doigt de sa femme.... Dans quelques secondes.

Arystote le regardait toujours et sa réponse n'avait pas été satisfaisante il s'en doutait. Il devait le promettre. C'était évident et logique. Dans l'esprit d'un enfant il n'y a de vérités que si celle-ci est consacrée dans une promesse et avec un regard sérieux il lui dis :

Je promet que chaque jour je l'aimerai et je serai gentil et je la ferai rire chaque jour et on rira tous ensemble et on s'amusera et on fera plein de choses et ce sera... notre bonheur à nous !

Il souriait et pensait bien qu'il avait convaincu Arystote. Il pris l'anneau, regardait Mila, tendit sa main et lui mis l'anneau au doigt.

Par cet anneau, je t'épouse, toi Constance... et je m'engage devant le Très Haut à fonder avec toi une Communauté de Vie.

Comte d'Apt Nombre de messages : 610 Date d'inscription : 01/10/2008

Ludovi vit se prononcer les vœux. Les larmes n'étaient pas loin et l'euphorie générale régnait.

Je vous déclare maintenant unis par les liens sacrés du mariage. Puissent le Très Haut et tout les Saints veiller sur vous. Soyez heureux.

Ludovi fit mine de s'arrêter. Puis il ajouta en souriant.

Zohadez, vous ~~pouvez~~ devez embrasser la mariée !

Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 15/11/2009

Le môme ne quittait pas le voleur de maman des yeux, il voulait être sûr qu’il ne lui mentait pas. Le lieu où ils se trouvaient le rassurait, on ne pouvait pas mentir dans une église, il en était persuadé, on se trouvait dans la ligne de mire d’Aristote, le premier du nom, il l’aurait foudroyé s’il avait menti.

Quand Zohadez prit la bague, que le coussin fut vide, l’enfant s’éloigna, reculant, sans leur tourner le dos. La haine faisait place à une détermination farouche, le regard était grave, pas de sourire, non. L’instant était par trop important pour qu’il se laisse aller à sourire.

« Je te crois », disaient ses billes fixées sur l’homme, « Je te crois, ne me déçois pas. »

Plus un son ne sortit de sa bouche de toute la fin de cérémonie, il se contentait de poser les yeux sur Zohadez, celui qu’il devrait supporter chaque jour auprès de sa Maman, Maman qui préférait un autre homme que lui, lui ! Son fils ! Trahison…

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Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 16/09/2011

Vous pouvez embrasser la mariée. Zohadez regardait sa femme dans les yeux. Ses yeux qui pétillaient qui éclataient une joie et une intensité de vivre qu'on ne trouvait ailleurs. Ce sourire euphorique, tout était parfait. S'il avait été effrayé au matin, l'angoisse avait petit à petit disparu et était apparu de façon très nette les raisons pour lesquelles il avait toujours voulu Constance pour femme : son impulsivité, sa passion son engouement, sa riche personnalité était exprimé dans le charme de son rire, ses yeux toujours pétillants, le parfum de ses cheveux, la courbe de son dos... Sa femme était parfaite.

Vous pouvez embrasser la mariée, il se pencha, posa sa main sur la joue de sa femme et raprocha son visage du sien, jusqu'à ce que leurs lèvres se rencontrent. Ces lèvres si douces...

Son bonheur était immense et des images nettes commençaient très clairement à se présenter à lui. Sa femme et lui, parcourant un long chemin ensemble avec arystote et pourquoi pas d'autres enfants ? Ensembles dans les jardins de Cassis au printemps, pleurer de rire et profiter de leur présence, de leur union, de leur famille.

Eux ensembles pour toujours. Devenant ridés ensembles et attrapant leurs premiers cheveux gris ensembles. Eux voyant Arystote grandir et s'épanouir ensemble... Et puis irrémédiablement eux faiblissant ensembles, eux connaissant les maux de la vieillesse ensemble, eux mourants ensembles dans leur chambre à Cassis. Il n'y avait de plus belles perspectives pour Zohadez que celles qu'il s'imaginait. Constance et Lui, ensembles, pour toujours...

Ils étaient mariés ! Pour le meilleur et pour le pire...

Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 15/11/2009

Ses yeux se fermèrent aussitôt qu'elle sentit les lèvres de son époux, car il était son époux à présent, sur les siennes. Le frisson qui s'ensuivit ne ressemblait à rien de ce qu'elle avait connu auparavant. Il n'était ni peur, ni froid, ni péché de chair ; il était amour et devant tous elle pouvait embrasser un homme, le sien sans honte ni remord. N'hésitant pas un instant elle répondit à ce baiser et sentit tous les maux de son corps s'évanouir. Les maux de l'esprit elle n'en avait aucun en ce jour.

Constance de Grandfonds était la femme heureuse et épanouie qui avait enfin fait un trait sur ses erreurs pour vivre un amour réel, sincère et pur, pour fonder une famille. Si ses lèvres n'avaient pas été encore accrochées à celles de Zohadez elle aurait encore sourit.

Elle savait à présent qu'elle était son seul souhait. Elle abandonnerait toutes ses charges et se concentrerait sur sa famille, sur ceux qu'elle aimait. Fini les soupirs de fatigue, à elle ceux du bonheur. Terminée les meurtrissures elle ne pouvait que guérir de tout à présent. Ses joues s'empourprèrent, elle retrouvait déjà des couleurs. Un instant magique, un instant d'espoir ou Constance pouvait y croire, pouvait espérer un avenir et un avenir long et heureux de surcroit. Elle était mariée à l'homme qu'elle aimait devant ses amis, sa famille et le Très Haut.

Elle détachait ses lèvres de celle de Zohadez, ce baiser aurait duré une éternité s'il n'y avait pas eu foule ; mais l'éternité pour des baisers de lui elle l'avait il ne pouvait en être autrement.

Un murmure...

Je t'aime

Comte d'Apt Nombre de messages : 610 Date d'inscription : 01/10/2008

Après que la foule ait crié de joie, et avoir reçu une bise de la belle mariée, l’archevêque laissa les mariés reprendre leurs esprits. Il s’avança devant la foule et s’adressa à elle.

Mes enfants, je vais vous demander de vous lever, et de sortir de l’Eglise en vous rassemblant devant les marches de celle-ci juste après la communion.

S'adressant ensuite aux témoins.

Pensez à signer les registres mes enfants, sans cela le mariage ne serait pas valable !

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Un silence court suivit, il fit alors signe à Gabriel de lui apporter le plat d'hosties. Prenant le calice au milieu d'elles, et saisissant l'un des petits morceaux de pain sans levain, il les éleva au-dessus de sa tête, vers le Ciel :

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Communions ensemble mes amis.

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