Mariage de PrincesSewen et Apollon29

Muguette trouva la chapelle bien fade et les choux d’ornement qui avait été mis là, donnait à l’endroit une senteur des plus désagréable..
Elle décida donc de parer à cette inconvenance olfactive en ajoutant sa note personnelle, sachant que les jeunes amoureux
aimaient des fleures de lys..
Elle fit venir des dizaines de bouquets de ces Lys blancs et d’autres roses, qui donnaient à l’intérieure de la chapelle une lumière plus enjouée,
mais aussi une senteur bien apaisante..














Toute fière de son travail elle se mit a prier le très haut pour que tout se passe bien, humant maintenant le parfum des anges..

(cliquez pour entendre les cloches

https://www.youtube.com/watch?v=B-CdWFYRLdc&feature=related)

Sortie des ses prières par le son des cloches, appelant les invités à venir dans la chapelle, Muguette se retira, et alla aider Princess Séwen à se faire la plus radieuse des mariées..

L'archidiacre de la province de Sens , apres une longue chevauché était enfin arrivé devant la chapelle ou allait s'unir son amie Sewen .

Un moment unique dans la vie d'une personne , un instant magique et solennelle !

Il descendit de son destrier , l'attacha à un arbre faute de de croiser un écuyer pour s'en occupé puis visita un peu les jardins en attendant un peu les autres invités qui allaient venir .

Rab arriva pour la ceremonie de mariage.
Cela fesait longtemps qu'il n'avait pas vu Princess, esperont qu'il la reconnaisse.
Il entra donc dans l'eglise, regarda l'in,terieur de la salle et vit quelques personnes deja presentent, qu'il salua d'un signe de tete.
Il alla ensuite s'installer au milieu et attendit la suite des evenements.

Gabrielle et Rino étaient arrivé en Provence quelques jours plus tôt. Rino avait pris soin de faire visiter la région à Gabrielle qui avait très apprécié.

A l'auberge de Marseille :

Gabrielle avait sorti sa tenue pour qu'elle se défroisse et s'était glissé dans un bain parfumée avec plaisir tandis que Rino se reposait sur le lit.

Après un temps exquis, elle prit soin de se sécher et se parer pour la cérémonie. Une fois les cheveux domptés en un sage chignon et se glissa dans sa robe et attendit que son Amour soit prêt lui aussi.


Dans la chapelle :



Gabrielle entra au bras de Rino dans la chapelle et salua les membres présents d'un sourire.
Ils se dirigèrent vers la nef puisqu'elle était la témoin.

Elle sourit à la vue de son neveu.

Elle alla donc l'embrassait et lui sourit

Mon cher neveu, comment vas tu depuis le temps ?
Je te présente Rino mon compagnon.

Almandian , aprés un détour dans les jardins environnants, s'approcha de la chapelle.
Il salua d'un sourire les gens qui s'approchaient pour assister à la cérémonie eux aussi.

Il entra et trouva par chance une place. La chapelle se remplissait de plus en plus.
Chacun attendant l'arrivé des futures mariés ...

Il regarda en l’air et admira le portail, en fait une sorte de pont levis, une arche de pierre massive épaisse comme 10 hommes, et haute comme trois arrondie en son extrémité. Cet espace était bouché par une porte en bois, du chêne, épaisse comme un homme, avec une porte découpée, qui frisait le ridicule. Remettant sa capuche sur ses cheveux, en passant la porte, il remarqua tout de suite derrière une herse levée, grosse, lourde, forgée a ne plus être délogée pour bien des siècles. Des gardes postés dans l’ombre de la tour, le regardaient passer, et l’un d’entre eux, le prenant pour un prêtre a cause de son allure, lui fit un signe de croix, Braivain, instinctivement, le salua d’un signe de tête. Un autre portail et une nouvelle porte ridicule se dressait devant lui. Dès qu’il passa la porte, une foule dégageant chants, cris, et rigolades lui envahirent les oreilles. Se déplaçant entre les étals des marchands, il demanda à un quidam ou se trouvait la chapelle.

La quoi ?

Lui demanda un marchand de légumes.

L’église, le clocher, les cloches qui font ding dong, et c’est la maison du Très haut, qui voit tout ce que vous faites, hein….

Le marchand, le paysan, qui venait des terres du seigneur de Longivaud, vendait ses légumes, un peut maigrichon et certains magnifiques, me regarda soudainement avec méfiance en entendant le nom du Très haut.

Ah ! oui, l’Eglise, la maison du Très haut, elle se trouve derrière ces deux pâtés de maison, dans l’enceinte du château de notre bienfaiteur Compte d’Apt, Ludovic de Sabran, que Le très haut veille sur, lui, car je crois qu’il est en ligne direct avec Lui, fini de dire le paysan moqueur.

Merci, Messire paysan légumier, que ta vie soit longue et prospère, et pour ton renseignement, je t’achète ces quelques carottes, car j’ai faim.

Ceci dit, ceci fut fait, et l’échange de bon procédés si fit dans la bonne humeur. Braivain, se demandais ce qu’il devait faire de ces légumes, tout en se disant cela, le divin lui vint a son secours, en lui mettant sur sa route un cheval, d’un âge avancé, qui ne rechigna pas devant les carottes que Braivain lui tendit.
Ceci fait, il se fit percuter par un drôle qui courrait pour on ne sait quelle raison, et se remettant de son déséquilibre, il remarqua un petit nuage de poussière stagner a l’endroit qu’il avait été percuté et tomber lentement a terre. Il se tapota pour s’en débarrasser, mais plus il s’y attelait, plus le nuage s’épaississait. Il fit un pas de coté, et regarda la poussière s’écrouler a terre.

Il lui faut de l’eau, de la saponaire, et une belle fille pour lui frotter le dos, car il se devait d’être un peut présentable. Il trouva cela un peut plus loin, La femme le regarda de haut en bas et lui dit sans un sourire :

1 Ecu.

Devant le ton tranchant et sans marchandage possible, il fouilla dans ses frusque et dénicha la pièce qu’il déposa avec poids sur le comptoir, comme pour bien marquer le prix. Devant le tonneau remplis d’une eau déjà bien utilisée, il se mit a nu, et des femmes vint pour écoper un peut de cette eau, et en remettre de la nouvelle. Une enjambée, et plouf, dans de l’eau froide, il frissonna, et se plongea pour bien enlever la poussière résiduelle de ses poils. Une fille lui apporta des feuilles de noyer pour ses cheveux, puis une mixture pour le corps composé de vin, l’eau de rose et de la casseline, l’odeur était bonne, et il se laissa faire par une jolie jeune fille, qui laissait transparaitre les formes de ses seins sur le tissus humide de sa chemise. Petit échanges de sourires…… une fois nettoyé et séché, il se frotta les dents avec du corail en poudre pour un beau sourire. Il s’habilla, et s’en fut en direction de la chapelle.

Il passa à travers les ruelles de la ville accolée aux remparts du château. Il arriva à une belle porte de pierre dont les portes en bois, moins massives que celle de l’entrée de la ville étaient, on pourrait le croire, ouvertes en permanence. Des gardes, mais pas de contrôle, il passa devant eux en regardant bien son chemin, sans trop lever de poussières a chacun de ses pas. La chapelle se dessina a mesure qu’il passait l’entrée, belle imposante, en forme de croix, Normande.

Il y avait du beau monde devant le parvis qui se parlait. De jolis groupes de beaux habits qui s’échangeaient de beaux sourires, des éclats de voix, voire même des tapes dans le dos. Il se fraya un chemin entre eux, offrant au passage des sourires entendus et des hochements de tête en guise de salut. Mais il ne connaissait personne, a part la mariée. En fait, il était le meilleur ami du défunt Fantur. Il monta les quelques marches de l’entrée de la bâtisse, et s’arrêta en son entrée. Il regarda l’ensemble, Ses yeux ne savaient pas ou regarder tant que cela était merveilleux.

Ah ! Ma Princesse, que tu fais des merveilles quand tu aimes…..

Il trempa ses doigts dans un bénitier, se signa, et alla au gré se trouver un banc tout en regardant partout sauf devant lui…..

Nathy cette fois ci, ne pouvait pas reprochait à Alberto de la mettre en retard, en effet, il était prêt et beau comme un sou neuf.

Stressant face à la Chapelle elle regardait son amour... La prochaine fois qu'on vient ici c'est pour notre mariage ! Lui dit-elle d'un ton sur.

Reprenant une grande inspiration, elle lui serra la main et l'entraina dans sa marche vers l'intérieur de la chapelle. Aujourd'hui elle avait une mission celle de voir un ami devenir l'homme le plus heureux et le plus chanceux au monde.

Oh mon amour, regarde il y a déjà du monde... Saluant Gabriel au passage et lui offrant un large sourire elle continuait sa marche tenant son amour par la main... Y a apollon viens vite....

Un large sourire, une accolade chaleureuse... Apollon ! Je suis si heureuse et si nerveuse à la fois... Mais ça doit être pire pour le futur marié hein ? terminant pas un large sourire elle rajoute... fallait pas que je sois en retard ce jour ! puis lui rajuste son col... Là c'est parfait

Puis se tournant vers Alberto elle l'admire amoureusement puis lui chuchote... J'ai hâte d'être ta femme et de fonder une famille avec toi mon amour... Je t'aime !

Arrivée depuis la veille après un voyage des plus exténuants, Dina, après un bain qui lui fit oublier ses courbatures, se prépara à aller au mariage de celle qui fut une de ses premières amies lors de son arrivée à Pontarlier.
Tout en s'apprêtant, la vicomtesse se remémora l'époque où toutes les deux étaient dans l'armée comtoise. Que d'aventures elles avaient vécues ensemble !
Sewen se doutait-elle qu'elle avait toujours l'arc qu'elle lui avait offert ?... Elle chassait parfois avec à Giromagny, aimant utiliser cette arme qui sortait de l'ordinaire.

Enfin prête, Dina se regarda une dernière fois dans le miroir et s'en alla tranquillement jusqu'à la chapelle dont les cloches sonnaient à tout va.

Passant les portes grandes ouvertes, elle trempa le bout des doigts dans le bénitier, se signa et avança jusqu'au banc où se trouvait Idril.

Bonjour ma nièce. Je peux ?

Alberto était bien heureux pour une fois c'était sa douce qui les mettait en retard. Ce souci de la perfection qu'il lui connaissait était particulier ce jour ci. En effet elle avait mis sa plus belle robe et il n'allait pas rester en reste à côté du charme de sa douce.

Il la sentait nerveuse et tenter de la calmer en la serrant contre lui et en acquiesçant, à toutes ses remarques. Regardant la Chapelle et la dévorant du regard, il se disait au fond de lui même "Je te demanderai ta main le jour ou tu t'y attendras le moins". Oh ma chérie je prie pour qu'Aristote t'entende et nous permette de nous marier prochainement.

Puis suivant la marche effrénée de sa douce , il salua au passage les gens puis souriant à apollon il lui donna une franche accolade et le félicita comme il se devait. Félicitations mon ami ! Je te souhaite vraiment beaucoup de bonheur. Merci pour ton invitation. Puis se rapprochant il lui dit : En tout cas ça met ma douce dans tous ses états.

Puis riant un grand coup il enlaça sa douce qui trépignait de hâte. Une chaleur l'envahi en écoutant les mots de Nathy concernant son envie de mariage et d'enfants. Elle était vraiment la femme de sa vie et elle lui prouvait chaque jour un peu plus.

Arrivé près de Gabrielle de l’ys, le futur marié lui fit un baise main en lui disant..

"Je suis très heureux de ta venue, et enfin un visage familier que je peux partager avec ma douce, je vois que ton voyage c’est bien passé vu que tu es la…"

Puis tout en discutant avec Gabrielle, il vit arrivé le compagnon de celle-ci et Apollon le salua avant d’incliner la tête avec un agréable salut, devant un Diacre qui devait surement être l’ami Clotaire de Viroinval, dit Le Pirate, un autre ami de son aimée.. Il vit ensuite arriver Son ami Gabriel Van Hesling, et il prit congé de La témoin de sa douce et des deux Hommes, avec respect leur signifiant qu’il se verrait plus tard au banquet pour aller saluer les autres invités qui arrivaient.

Passant par les uns et les autres saluant Dames et messires, il arriva près de son Amis Gabriel à qui il serra la main, en lui disant..

« Je suis content que tu sois la et de t’avoir vue hier en taverne, dommage que ta douce ne soit pas des nôtre mais ce sera pour bientôt j’espère.. Je me demandais si ta fille Samaelle était aussi venue avec toi, car elle a du recevoir notre invitation, j’ai hâte de la voire elle aussi. »

Il détourna le regard quand il entendit des voix familières qui n’étaient que celle de sa grande amie Nathy, et son bien aimé Alberto qui venaient en se tenant par la main, lui faire une accolade chaleureuse… d’ont il leurs répondit avec joie…

« Je suis si heureux que vous soyez la vous aussi… «

Puis il rigola au dire de Nathy et rétorqua, se penchant en avant laissant cette dernière lui réajuster son col et lui dit :

« la touche final qui me manquait je te remercie, et être nerveux oui, cela est de mise, mais heureusement que vous êtes la mes amis… «

Tournant la tête Apollon leurs fit un clin d’œil et ajouta avant de prendre congé,

« Soyez aussi heureux que moi, je vous le souhaite, et il faudra faire beaucoup de câlin à notre Nathy … »

Après ses recommandations il s’avança vers les autres invités, ceux qu’il ne connaissait pas encore mais il leurs fit des salut de la tête pensant qu’ils étaient sans doute des amis de sa belle…

Quand son regard se posa sur un homme tout seul sur un banc et pensa brièvement à sa belle et en déduit en regardant l’homme que c’était sir Braivain, il se dirigea vers lui et se présenta en ses termes…

« Permettez monsieur de me présenter, je suis Apollon le fiancé de PrincessSewen, je pense que vous devez être Sir Braivain, le célèbre meunier de Saint Aignan, Séwen ma tellement parlé de vous, nous aurons le temps de nous connaitre mieux je l’espère… »

Il le quitta après quelques phrases échangées, il passa près de deux dames richement vêtues et d’un militaire, à qui il fit signe aussi avec gentillesse, quand il vit l’archevêque Richelieu qui lui faisait des signes de s’avancer près de lui, et c’est ce qu’il fit, en se pressant d’aller vers l’autel.

Quand il arriva à sa hauteur, il mit un genoux à terre pour le saluer, et posa son front en guise de respect, sur la bague du prélat , puis il le remercia chaleureusement de célébrer en un si bel endroit le plus beau jour de sa vie, et il attendit que l’archevêque lui réponde.