Baptême de Gabcha

Zarco... toujours en retard... se présenta à la chapelle et se rendit saluer son cher oncle d'une grande accolade...

Bonjour oncle Gabcha, que cette journée soit la tienne... alors profite-en pleinement...

puis salua Monseigneur avant de se rendre voir sa mère chérie... l'embrassant sur chaque joue...

Bonjour mère... vous avez l'air en pleine forme ?? Lorsque vous en aurez la chance... j'aimerais bien avoir une discution avec vous... Un fils a toujours besoin des conseils de sa mère...

Il lui sourit en lui baisant la main, se retourna et saluant tous et chacun présent... Mateù, Iskander, sa cousine Prunille, sa Grandeure Ladoce, sa majesté Hersende et le nouveau de la famille... la première fois qu'il rencontrait Julian... Mais le voyant fort occuper avec sa filleuile adorée, il préféra continuer les salutations avec tous les autres présent et se dit qu'il aurait surement l'ocasion de discuter avec lui.

Puis gardant la plus sage pour la fin.. sa tite soeur Bloudas.. soeur de coeur et de sang... il l'enlaça tendrement et un sourire malicieux qui en disait long sur cette sagesse familiale...

Il se rendit dans les bancs pour prendre place avec sa tite famille et suivre la cérémonie...

Je trouve le temps long. De bien des manières. Sans offenser personne. Que fais Monseigneur? Quand est-ce que l'office va commencer?
Les portes se referment lentement, plus personne ne viendra. Le monde de Gabcha est la. Cousins, amis, amour, tous et tout ceux que Gab aurait pu attendre, en attent-il d'autre? Qui? Et sinon?

J'ai hâte. Hate de me rejouir. Être ici, entouré, entourant, en tout point bienséant. Le vent s'engouffre par le toit et siffe dans la chapelle. Le son est un enchantement, il insuffle l'espérance. Il retourne l'esprit du plus farouche infidele et le laise pantois dans la vaste et souriante eternelle. Il faut se ressaisir. Les hommes et femmes ici n'attendent qu'une chose, certains en attendent deux.

Ladoce..
Je l'attends. Sa main est chaude et je la serre.. je ne peux ni ne veux la lacher. Mais ne dois-je pas le faire? Le rouge de ses joues, ses regards. Est-elle a l'aise ou justement gênée? Je doute.. je la regarde.. le temps defile et je me sens bien.. je ne peux oser.. je ne sais quoi oser.. je reve de tant, mais voila quoi.. pfiouu..
Elle est belle.. si belle.. si.. Ladoce..
Je me penche et murmure a son oreille quelques mots qu'elle seule peut entendre (mp)... de simples sons, a l'image de ceux qui animent la Chapelle.
Elle sourit. Je sais pourquoi.

Commencons! Prière. Prière. Prière. Mon dieu qui est si haut, si partout si en nous.. assure-nous qu'a jamais nous soyons amoureux. Aimant l'un et l'autre nos vies a tes cotés. Qu'a jamais nous soyons unis et indivisible. Montre nous le chemin, vers toi.
Montre moi le mien.. vers elle...
Je rougis.
Je la regarde sans sourciller, sans plus detourner le regard.

Elle avait eu connaissance de l'entrée de Ladoce et l'avait salué également.
Puis vient ensuite le messire qui s'était relevé et s'était assit tout près de Ladoce.

Regardant par la suite d'un côté et l'autre, vers l'avant de la chapelle voir son ami Gabcha si bien entouré pour cette grande évenement de la plus haute importance, elle s'était perdue un peu dans ses pensées lorsqu'elle sursautat quaisiment en entendant

Citation :

Alors comme ça on ne vient pas dire bonjour à son conseiller préférée ?

Ohh, désoléé ! Bien le bonjour Riche..., mon Seign..., m'enfin, mon adorable conseiller ! Lui faisant un clin d'oeil.

Voulant laisser Ladoce et le messire tranquillement discuter entre eux, elle s'avança dans la foulée, saluant en passant les une et les autres qu,elle connaissait.

J'entendis son dernier murmure s'envoler et comme une escarbille, brûler.

Peut-être. Vous avez peut-être raison. Certainement même, pour beaucoup de choses.

Oui, sans doute. Ne pas oser. Prétexter. Rester loin et observer.

J'avais choisi pourtant, déjà.

Je me redressai du mur auquel j'étais adossé. Le monde sembla remonter.

Puis je levai une jambe, doucement et posai, un pas en avant. Il fut léger comme le son de la plume qui achève sa chute, juste avant de toucher le sol. Il fut puissant, résistant aux dernières velléités.

Puis je me tournai vers elle en souriant.

Il y a de bonnes raisons de rester ici. Et d'autres de m'avancer aussi.

Il y eut un second pas, plus affirmé que le premier.

Je vais rejoindre les autres je crois. Merci, Ma Dame.

Ma Dame ...

Et un pas encore vers le choeur et l'autel, puis un autre, et un autre encore, légers, forts, doux sur la pierre, saluant au passage amis et amis.

Passer aux côtés de Gabcha pour lui offrir l'accolade, un baiser doux et un salut rayonnant.

Puis aller enfin m'asseoir tout à côté de Vero, lui prendre la main, doucement, la calfeutrer au chaud entre les miennes, la porter doucement à mes lèvres pour lui embrasser le bout des doigts, puis lui murmurer au creux de l'oreille Je t'aime.

Comme tout le monde le sait, c'est toujours ceux qui sont le plus près qui arrive le plus tard. Ne voulant pas déroger à cette règle, Mimie arriva dans les derniers pour le baptême de Gabcha. Enfin, si son parrain lui posait la question elle trouverait bien quelque excuse à répondre... hum... oui, elle avait beaucoup à faire en ce moment avec son emménagement à Apt ! Ce que personne ne pourrait nier d'ailleurs. Armée de son excuse elle avança d'un pas assuré jusqu'au groupe venu assisté à la cérémonie.

Elle se dirigea, tout d'abord vers Gabcha pour l'embrasser et le féliciter de sa réussite à la pastorale ainsi que de son entrée dans le monde Aristotélicien, qui allait être un évènement notoire, d'autant plus que de nombreuses personnes étaient venues y assister.

- Bonjour Gabcha, tout va bien ? Je suis ravie de pouvoir assister à votre baptême.
Il semblait incroyablement serein, ce qui n'était pas le cas de la jeune fille lors de son baptême, ce souvenir la fit sourire. Attrapant sa main, elle se pencha vers lui pour lui chuchoter : Je vous souhaite une bonne entrée dans le monde d'Aristote.

Aussitôt que son regard se détacha de la vedette du jour, il se plongea dans celui de son parrain. Elle s'inclina légèrement devant lui, il la fit relever. Elle l'embrassa à son tour. Demandant des nouvelles de sa santé, de ses affaires et surtout lui priant de bien vouloir accepter ses remerciements pour son emménagement. Elle se demandait quelques fois si elle n'en faisait pas un peu trop, mais elle voulait réellement lui montrer à quel point elle lui était reconnaissante pour cet accueil.

Par la suite, elle salua dignement les nobles présents. La marquise en personne c'était déplacée pour le baptême de l'ami de son parrain, la Comtesse Ladoce, elle aussi était présente. Cette dernière semblait occupée, Mimie ne lui adressa qu'un signe de main. Elle reconnut également le visage d'une jeune fille blonde, dont le nom lui échappait. Elle réservait son dernier bonjour pour son amie Bertha. Elle s'installa à ses côtés, et entreprit de lui faire la conversation. Les deux dames avaient toujours quelques histoires à se raconter :

- Bonjour Bertha, comment vas-tu ? Ce baptême m'a l'air d'être grandiose, la décoration est magnifique et il n'y a que du beau monde !

Elle sourit.

Elle était en retard, elle le savait. Sans doute encore les démons du passé qui l'avaient encore fait faire une chose puis une autre puis encore une autre avant de prendre la route. Elle y serait seule cette fois, elle savait l'aversion de Jack pour ce genre de cérémonie, il avait préféré garder les enfants et l'Antre des Truands, ça valait peut-être mieux ainsi finalement.

Encore quelques marches à gravir et elle y serait. Une pause au fond, tout au fond, pour observer et entendre. Rien n'avait changé, c'est toujours les entrailles nouées qu'elle se rendait à ce genre de cérémonie où elle savait réuni tout le gratin provençal. Les mêmes noeuds que lorsqu'elle avait du se présenter devant son oncle vétue de haillons poussiéreux.

Cela la fit sourire et lui donna le courage nécessaire pour avancer vers l'autel. Par Aristote ! Que de gens à saluer.

Bonjour Mimie, heureuse de vous retrouver ici. Vous allez bien ?

Puis continuant sa progression, elle croisa avec soulagement Bertha, qu'elle accola chaleureusement

Bonjour ma belle, permission accordée aujourd'hui, on oublie tout ! Hum ?

Enfin vint le moment de saluer son frangin et une greluche, une des greluches, l'autre ne devait pas être bien loin.

Ca devient finalement un plaisir de revenir à Apt quand je sais que vous y serez, Calli. Comment vont les enfants ? Et le frangin, il est dans le coin ?

Sans plus attendre, elle attrapa l'autre greluche et la bisouilla gaiement

Viens par ici ma greluche. Et Bloud, pas de fleurs sur la joue aujourd'hui. Promis ?

Encore quelques pas et elle put saluer chaleureusement sa mère d'adoption.

Tu es resplendissante Maminou, Bonnieux te va si bien !

Un instant à se donner des nouvelles et à se dire que finalement on se voyait trop peu avant de saluer l'homme à l'honneur aujourd'hui, oncle Gabcha

Bonjour mon oncle, heureuse d'assister à ton entrée dans la Grande Famille. Qu'elle soit inoubliable !

Ils ne se connaissaient pas bien même s'ils avaient eu plus l'occasion de se croiser ces derniers temps. Il faudrait du temps .... sans doute.
Encore quelques pas pour saluer respectueusement la Marquise qui l'intimidait toujours autant puis Monseigneur. Des accolades, des bises, des gestes de la main. Finalement, ça en faisait du monde à force de se perdre dans les couloirs d'Aix.

Un arrêt sur sa désormais amie Ladoce. Tiens donc ! la Vicomtesse serait elle accompagnée cette fois ? Elle en serait ravie et sans plus attendre, elle alla saluer son amie comme elle en avait l'habitude, sourire ironique, inclinaison forcée et éclat de rires

Votre Illustre Grandeur ! Acceptez mes hommages en ce jour illuminé de votre présence.

Un salut poli au voisin qu'elle ne connaissait pas avant de prendre des nouvelles de son amie qui lui avait parue quelque peu blasée ces derniers jours.

Alors ma belle, sardine ou pas, on profite et on oublie irlandais, génois et savoyards aujourd'hui hein !!!

Imperceptiblement, Callishane passa sa main striée dans son dos et répondit avec chaleur à la salutation de sa belle soeur.

Le plaisir est vraiment pour moi, tu sais.
On se croise vraiment trop peu à mon goût.

Un sourire bien moins indécis et perdu sur le visage, elle lui montra la direction de son époux et de son entourage plus jeune.

De sa main libre, elle rattrapa le panier et répara machinalement la sangle qui devait tenir fermé le couvercle et l'échappatoire avant d'aller rejoindre son brin de folie.

Elle salua tout le monde qu'elle croisait sur son passage.
Visages connus, moins connus, inconnus.

Elle termina aux côtés de Zarco et ouvrit le couvercle à nouveau opérationnel pour qu'il y repose le jeune matou impertinent.
L'épouse n'avait jamais douté de la dextérité des mains de son tendre époux, ni de sa volonté à éviter les bains de sang, parfois.
Le panier à nouveau plein et bien fermé, elle le replaça entre les mains de Fleure qui ne le perdit plus des yeux, ainsi que les chiens déjà bien plus alertes.

En passant, elle laissa un tendre bisou sur la joue de son époux et glissa sa main neuve dans sa vieillesse dans celles de son époux.

Tu rattrapes toujours aussi bien mes bêtises, amour.

Un sourire plein de malice aux lèvres, elle lui demanda tout bas s'ils avaient manqué quelque chose..
Elle réfléchit dans le même temps à renommer le matou.. en quelque chose ressemblant à SK.. sans avoir encore bien d'idée définie.

Suicideur de Kanidés?
ou pas...

Tout le monde attendu était là. Même le monde qui ne l'était pas d'ailleurs. L'archevêque saluait à droite, à gauche, une filleul un oncle un cousin et l'on en passait ... Mais il était temps de ramener les fidèles sur la voie du très haut et donc sur la voie de l'office ! Petit à peti Ludovi se décalait vers l'Autel et finit par pouvoir prendre la parole haut et fort :

Mes sœurs, mes frères, nous sommes tous ici réunis pour célébrer le baptême de notre ami Gabcha.

Le baptême est un sacrement important, il est le premier, celui qui permet de rentrer dans notre communauté, dans la communauté des fidèles. Grâce au baptême, le croyant devient fidèle, et par ce fait, il peut désormais communier avec tout les autres fidèles, expier ses fautes et en obtenir la rémission, recevoir tout les autres sacrements et donc vivre au plus près de la Vertu. Cet l’un des évènement parmi les plus marquants d'une vie. Et le voilà arriver pour notre frère.

Mais avant toute chose, commençons par demander pardon au créateur pour nos fautes. Être vertueux, demande d'expier nos fautes ; Aucun de nous n'est parfait, puisque seul dieu l'est, mais nous devons approcher un maximum de cette perfection si nous voulons prétendre au paradis solaire. Les fautes que nous commettons, nous devons les exposer afin de nous repentir et d'en obtenir la rémission. Cette demande de pardon est un premier pas certes, mais ne dispense personne de la Confession !

L'archevêque fit signe de se lever, et tourna au ciel ses paumes de mains avant de réciter :

Citation :

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.