Anoblissement d'Yluxe de Cianfarano

Nombre de messages : 59 Date d'inscription : 02/10/2008

La salle des cérémonies avaient été préparée pour l'occasion. Il y avait un trône aux armes du comte d'Apt, disposé sur une estrade. Il y avait également un luxueux siège pour le Maître d'Armes qui serait en l'occasion Monseigneur Eavan Gaelig et un second pour Sa Majesté Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales qui ferait office de témoin.

Dans le reste de la salle, des sièges étaient disposés afin que le noblesse puisse assister à l'évènement confortablement installée.

Il ne manquait plus que les protagonistes. Guihèn quand à lui veillait au grain au pied de l'estrade. Aucun trouble fait ne devait faire son spectacle ici.

Bientôt la veuve Cianfarano qui serait anobli ... parfois certains avaient finis par désespérer.

Nombre de messages : 438 Date d'inscription : 24/01/2010

Bonjour Guihèn, c'est une joie de vous revoir, et dans des circonstances aussi adorables!

C'est avec un grand sourire franc que Gabcha de Cianfarano entra dans la Salle de Bal. Il avait revêtu, pour l'occasion, un mantel bleu lavande formant une petite traine. La Carte du Ciel en été était rebrodée sur l'ensemble du tissu...La grande Ourse mettait en valeur ses pectoraux tracés, et tous les signes du zodiaque se promenaient sur son dos musclé.

Yluxe de Cianfarano,née de Wettin, allait donc devenir Dame de Bonnieux. Elle le méritait, assurément. Le Patriarche de la famille avait conçu sa robe...Ce qui n'était pas méritoire: en vieillissant, la veuve devenait super sensuelle. Excitante? Oui...Mais pas au point de mettre notre homme en sueur. Chaste et pur, toujours! Taureau en rut, jamais!

Il s'assit avec plaisir au second rang...Attendant avec impatience le début de la cétémonie!

Comte d'Apt Nombre de messages : 610 Date d'inscription : 01/10/2008

[Bureau du Comte]

Il y a des années, le Comte avait anobli Asturion, qui s'était révélé un traître et un lâche de la pire espèce. Le nom de Bonnieux était déshonoré à jamais avait il pensé. Mais, quelques mois après avoir enterré le fiasco de l'anoblissement, il avait anoblit Rethy de Cianfarano, son regretté défunt, victime de la cruauté du monde. Rethy avait avait choisi ce même fief de Bonnieux et avait redorer le blason de ces terres. Mais l'Apoplexie avait gagnée une fois de plus dans cette guerre que l'homme perdait tout le temps et beaucoup trop vite.

Alors il y a près de dix mois, le Comte avait promis à la veuve Yluxe, sa protégée de l'anoblir à son tour, et de lui laisser la gérance de Bonnieux. Mais la guerre, l'été avaient éloigné ses perspectives, et voilà que l'on se retrouvait en octobre pour le faire !

Octobre, ce mois qui déjà glaçait les sangs, et annonçait la vigueur de l'hiver arrivant, avait imposé un la tenue de feux de cheminées dans toute les pièces, afin de maintenir le palais à une température humainement tenable.

Le regard tourné vers le lointain, par une fenêtre, le Comte pensait à Dieu savait quoi ...

[Salle du Trône]

Le comte était vêtu de ses vêtements civils, rouge et or, aux couleurs d'Apt, frappés de ses armes, très éloignés des vêtements sacerdotaux habituels. Alors qu'il pensait être le premier, Guihèn excepté évidemment, il ne fut guère surpris d'y trouver Gabcha pensif et assis seul sur un banc. C'est alors que Ludovi entra et se posta devant une fenêtre, replongeant son regard dans le lointain, et déclara :

Je suis devant un des choix cruciaux de ma vie, et c'est toi qui a l'air pensif finalement ?

Nombre de messages : 438 Date d'inscription : 24/01/2010

Je suis devant un des choix cruciaux de ma vie, et c'est toi qui a l'air pensif finalement?

Gabcha, qui se promenait mentalement dans les champs de blé, de maïs et de lavande, entendit dans le lointain la voix de son Comte. Il sortit de ses rêves, sourit, se retourna lentement , le vit devant la fenêtre, et lui dit...

Choix cruciaux de ta vie...Héhé, Ludovi...De NOS vies. Comme tu le sais, la Famille Cianfarano te suivra, même dans la tourmente, le sang et la fureur. Tu te souviens...Un jour, nous parlions de la possibilité de la fin du Marquisat. Et bien...

Il se leva, s'approcha de lui...Ensemble, ils regardaient dans la même direction...

Ludovi...Même si je hais les chouchens. Les menhirs. Les bardes...J'étais prêt à quitter avec toi Apt pour me rendre en Bretagne. Et j'aurais imposé ma belle soeur Yluxe. Et mes neveux. Et mes potes.

Il prononça ensuite son credo humain...

Finalement, tordu je suis. Mais fidèle je resterai!

Nombre de messages : 65 Age : 589 Date d'inscription : 09/09/2009

Après avoir aidé le volatile proche de la mort à se renvoler dans un excès de bon coeur, Callishane avait pris le parti de préparer les enfants et de leur demander un effort de calme et de sagesse pour le moment à venir.
Pour changer.. Pour palier à leur réputation. A la démonstration en temps normal.. qu'elle soit héritée du paternel.. ou de la mère.

Elle n'avait précipité leur départ comme pour le dernier bal.. espérant que l'entrée, cette fois-ci, serait discrète.
Elle avait ensuite avec les enfants, attendu son époux pour qu'ils arrivent tous ensemble.

L'atmosphère de la salle avait l'air encore bien silencieuse, malgré quelques voix reconnaissables.
Aussi, c'est à pas de loups qu'ils entrèrent.
Une fois n'est pas coutume.
La fois ne durerait peut être pas tout du long..

Souriant devant la dernière phrase de Gabcha, elle hocha la tête.
Finalement bien d'accord sur le fond de cette pensée et alla saluer avec une chaleur, malgré tout plus retenue que celle des plus jeunes qui s'en donnèrent à coeur joie, les personnes déjà présentes.

L'âge rendait-il plus prudent.. ou plus peureux?..

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 12/12/2009

Gaspard entra dans la salle de Bal saluant les quelques convives qui se trouvaient là.

Pour lui une page se tourner Réthy était parti, mais sa chère Luluxe toujours aussi jolie allez devenir Dame de Bonnieux et cela lui faisait chaud au coeur.

Que de souvenir depuis toutes ces années tant d'amis lui manquait, Réthy, sa douce Fragrance et bien d'autres encore.

Mais cette journée lui était consacrée et un sourire vint éclairé son visage.

Il prit place en attendant son amie.

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 13/12/2009

Pillon était heureuse. Vi elle l'était ! Et pour cause... Elle avait maintenant une famille ! vi vi une famille ! Jamais elle n'aurait cru ça. Son nouveau papou lui avait dit de venir à la cérémonie... d'Yluxe ? La blonde n'avait pas l'honneur de la connaitre. Mais non non elle ne devait pas avoir peur... Il lui avait assuré que tout se passerait bien. Mais il n'empêche qu'elle avait le trac ! Rencontrer toutes ces personnes... sa famille. Leurs amis.
Et Pillon de respirer longuement, se calmer, ne pas trembler. Habillée d'une belle robe, confectionnée main par elle-même, Pillon s'avança dans la salle, et chercha partout son papou. Lorsqu'elle le vit enfin, elle sourit largement et s'approcha, doucement.

Nombre de messages : 186 Date d'inscription : 29/10/2009

Ladoce arriva dans la salle de bal d'Apt. Elle tenait sa composition sous le bras, l'air penaude car Yluxe n'était pas arrivée.

Bisouillant Callishane, elle s'avança pour dire bonjour à Gaspard et salua poliment Pillon d'un signe de tête.

Elle s'approcha ensuite de Gabcha à qui elle fit une tendre bise et fit une révérence à Monseigneur.

Bien le bonjour, décidément, ou on ne se voit pas de longtemps ou on ne fait que se croiser .... drôle de mots pour masquer le sentiment étrange qui la tenait.

Puis présentant le bouquet à Gabcha,

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elle lui chuchota

Je suis passée par mon ancien atelier ... marque une pause, il ne sait peut être pas ... si sûrement, enchaîne ... je n'ai pas pu résister, quelques fleurs des jardins et voilà. Pour Yluxe, en l'honneur de cette journée, je ne la connais pas assez, peut être pourrais tu les déposer quelques part ...

Meilleure Amie d'Apt ! Nombre de messages : 159 Date d'inscription : 27/11/2008

Hersende entra à son tour, revêtue d'une robe d'un bleu profond qui mettait en valeur la pâleur de son teint. Point de couronne, elle venait ce soir en tant que témoin de l'anoblissement d'Yluxe. Elle n'avait guère connu celle-ci du vivant de Réthy mais le regrettait car elle avait découvert depuis une femme d'une grande profondeur qui avait suscité son respect.

C'était Richelieu qui lui avait demandé d'être témoin de la cérémonie et outre l'honneur qui lui était fait, elle ne savait pas refuser une occasion de se rendre à Apt et de retrouver la famille Cianfarano si haute en couleur dans sa diversité.

Après avoir remercié Guilhem, toujours fidèle au poste, d'un sourire - s'il ne servait pas Apt, elle l'aurait volontiers pris à son service... - elle s'avança vers ses hôtes, Richelieu en civil pour une fois et Gabcha. D'autres invités étaient déjà arrivés parmi lesquels elle reconnut avec surprise Gaspard qui se faisait très rare à ce genre de cérémonies, Callishane, Pillon et Ladoce.

Mais la future Dame de Bonnieux faisait son entrée...

Dame de Bonnieux Nombre de messages : 104 Date d'inscription : 17/03/2009

[Bonnieux, appartements d'Yluxe, une fois n'est pas coutume la future annoblie a déjà pris ses quartiers]

Amalia avait reçu l'ordre de la réveiller de bonne heure, hors de question d'être en retard cette fois-ci.
Dès potron-minet donc, Yluxe entame cette journée d'assez bonne humeur avec toutefois une pointe de nostalgie.
La cérémonie qui se préparait aujourd'hui continuait le processus du deuil...Rethy...loin...définitivement.

Elle prit un soin méticuleux pour se préparer. Être digne, fière...et...ne pas flancher.
Monseigneur Ludovi lui faisait un honneur de l'anoblir pour la succession de Bonnieux, elle ferait de son mieux pour être à la hauteur.
Des invitations étaient parties aux quatre coins de Provence et même un peu plus loin...elle se demandait qui des enfants viendrait.
Leur présence comptait beaucoup à ses yeux d'autant qu'ils n'avaient pas été réunis depuis des mois et que certaines tensions courraient toujours.

Un soupir. Pourvu que tout se passe bien et que leurs rancœurs s'apaisent. Rethy aurait su les convoquer, les semoncer et enfin les réconcilier. Il lui manquait son charisme, incontestablement...

Yluxe contemple le visage de la future Dame de Bonnieux dans son miroir, tandis que sa femme de chambre la coiffe. Quelques rides. Des cheveux blancs égarés dans la chevelure brune. Des yeux noisettes, plutôt rieurs mais cernés,qui autrefois avaient brillé plus qu'aujourd'hui. Et cette maigreur....

Elle ferme les yeux quelques secondes, pour tenter d'effacer cette image.Les rouvre...mais rien n'a changé. Inexorable vieillesse.
-Vous avez terminé Amalia?
-Presque, il ne me reste plus que cette mèche Madame.
-Bien, finissez vite, j'ai hâte de partir. Vous m'aiderez à bien positionner la tenue. J'ai peur de tout emmêler!

Une fois la dernière épingle piquée, Yluxe se lève pour enfiler la robe que lui a confectionnée son beau-frère.
Elle était remarquablement bien adaptée à la situation de deuil qu'elle vivait. Sobre et élégante, quoique un peu compliquée dans la confection.
Gabcha avait bien saisi son envie et avait travaillé très vite. Elle s'en voulait de l'avoir prévenu si tard. Il faudrait qu'elle l'invite à dîner pour le remercier.

Elle se glisse dans le satin noir,attache la sphère dorée contenant le parfum que Rethy avait créé pour elle autour de sa taille, passant son doigt sur l'inscription gravée dessus. Un souvenir, qui jamais ne serait détruit. Son âme rodait non loin, elle en était certaine.

Fin prête, elle vérifie que son apparence est parfaite et se dirige vers les écuries. Elle gagnerait Apt en voiture. Elle ne pouvait décidément chevaucher dans cette tenue.

A Axer, qui tient les rênes
Allez! Nous nous arrêterons au jardin de roses puis à la chapelle.

[Un peu plus tard, au jardin][à suivre]

Difficile de trouver une fleur encore belle en cet automne. Yluxe chemine doucement au travers des allées, scrutant chaque pied, chaque massif,en profite pour prendre l'air et évacuer un peu cette nostalgie qui la ronge.
Bientôt, elle trouve ce qu'elle cherche. Une magnifique rose blanche. Elle contrasterait avec sa tenue. Elle la positionne dans son chignon. Et ses pas continuent leur route. Quelques mètres plus loin,une rose rouge attire son regard. Elle vient la cueillir, bénissant Gabcha d'avoir prévu des gants, et l'emporte avec soin.

[Nouvel arrêt. Crypte de la chapelle.]

Il commence à se faire tard, elle ne doit pas traîner.
Elle descend prestement les escaliers la menant près du gisant de son époux et ouvre ses mains gantées pour déposer la rose pourpre sur le cœur de marbre.
Plusieurs mois qu'elle ne lui avait pas rendu visite. Un instant de silence, la veuve plongée dans le regard de pierre Rethy.Vide.
Et soudain, son cœur prêt à exploser. Elle remonte les marches à l'air libre.
Ne pas pleurer. Elle aurait de l'allure les yeux rouges, le fard ayant coulé et le nez irrité.
Un bref instant elle se retourne avant de remonter dans le carrosse, plus nostalgique que jamais.

Sa main droite ouvre la sphère pour libérer un peu de parfum, et, d'une voix étranglée
Apt!

[Château d'Apt]

Axer fait ralentir les chevaux dans la cour du château.
Yluxe en sort, troublée mais sans qu'aucun signe n'en soit perceptible.
Juste cette lueur. Au fond des yeux.

Elle monte les marches et gagne la salle de bal.
Des voix Oh non, pas en retard! Pas cette fois-ci!
Un poing se crispe, respiration retenue, elle entre. Soupir de soulagement. Le héraut n'est pas encore là.

Anoblissement d'Yluxe de Cianfarano Yluxe

Enfin, un sourire. Heureuse de voir ceux qui sont déjà là pour l'entourer.

Elle salue en primeur son futur suzerain.
Monseig...Ludovi..Bonjour...Nous y sommes presque...sourire presque complice.

Elle serre son beau-frère en une accolade amicale.
Gabcha! Merci infiniment...d'être là...

Et d'embrasser Callishane et ses enfants, qui occupaient une large part du volume sonore de la salle.
Bonjour bonjour...eh bien! Quelle énergie!

Révérence devant la comtesse de Lorso
Mes hommages, votre grandeure. Je sais que vous preniez parfois résidence à Bonnieux. Merci d'être là.Votre bouquet sent très bon. Mais comment êtes-vous parvenue à trouver de si jolies fleurs en cette saison?

Plus loin, Gaspard, elle salue son vieil ami marseillais, par une belle accolade. Depuis combien de temps ne l'avait-elle pas vu?
Gas! Tu es venu! Quel plaisir de te voir...

Et une jeune femme, qu'elle ne connaissait pas
Bonjour Dame, votre visage me parle mais je n'ai pas souvenir de votre nom, veuillez m'en excuser.
Soyez la bienvenue.

A la marquise qui venait d'entrer
Mes respects, marquise. Merci de votre présence!

[[[edit: mise en page...déjà que la c'est une bonne tartine...si en plus elle est immangeable ^^]]]

Nombre de messages : 67 Date d'inscription : 16/08/2009

Suivant Callishane, Zarco entra et salua tout le monde présent....

se rendant voir son oncle Gabcha et lui donner une grande accolade... poursuivit avec Monseigneur Ludovi... ensuite Gaspard et Pillon.. puis revint vers sa filleuile, la Comtesse de Lorso, et finalement fit une révérence devant la Marquise.

Il se retourna, ayant garder sa mère pour le dessert...celle qu'il avait osé oublié d'invité à son propre anoblissement, cette grande dame qui deviendrait Dame de Bonnieux. Cette dame l'ayant accueillit dans cette grande famille avec tant de bonté...

Bonjour mère... toute mes félicitations... vous le méritez pleinement.

Père serait.. hmm.. est surement fier de vous d'où il se trouve...

Zarco l'embrassa sur chaque joue avant de retourner rejoindre Calli pour l'aider avec les enfants...

Comte d'Apt Nombre de messages : 610 Date d'inscription : 01/10/2008

Les menhirs ? L'archevêque se souvenait de cette discussion, un jour noir durant la guerre, un jour noir où la Provence était meurtrie, abandonnée, violée, un jour noir ou l'archevêque s'était laissé aux confidences. La victoire dans une guerre, c'était bien sûr les armes, le ravitaillement, la météo, le terrain mais par dessus tout le moral des troupes. Le moral des guerriers, le moral des diplomates, celui des politiques, des clercs et de chacun. Le moral des ennemis aussi bien entendu. L'archeveque avait souvent craint la ruine totale, il avait vu les comptes, les effectifs, les traîtres, mais il avait assuré son devoir. Son devoir de mensonge, son devoir de motiver tout un peuple, de le convaincre de sa chance de survie. Alors oui pendant 5 mois Ludovi avait menti à tort et à travers, avait remonter le moral à des gens qui avaient pourtant plus de moral que lui. Et la Provence avait gagnée. Lorsque les troupes s'étaient retirées, l'archevêque avait eu du mal à y croire, et la vie lui était revenu brutalement, bien loin des ses pluvieuses idées de menhirs !

Je ne doute pas de ta fidélité, ni de celle des Cianfarano, je leur confierait ma vie à ceux là. Non en fait le choix je l'ai fait il y a longtemps, mais parfois c'est dur de s'y tenir ... à ses choix. Tu comprends on prétend, on promet on s'engage et ....

Callishane, Zarco faisaient leurs entrées, fort bien accompagnés. Bonjour, bonjour ! s'exclama l'archevêque que sa tristesse quittait immédiatement. Bref coup d'œil à Gabcha, sourire ravageur et les accueils qui s'enchainent.

Petit Manitou de l'université bien sûr, Gaspard que l'archevêque salua bien chaleureusement. Marseillais, peuple au sang glorieux, Pillon, nouvelle recrue familiale puis l'illustre en personne, inclinaison profonde, révérence et sourire. Le comte sourit à la présentation des fleurs, et son regard fut immédiatement attiré par l'entrée de deux anges. L'ange bleu couronné bien sûr, qui pourtant semblais avoir égaré le diadème, Sa Majesté que l'archevêque ne se lassait jamais de voir et de revoir à ses cotés. Un sourire franc, presque enfantin, celui de l'élève qui accueillait son professeur hors des murs de son académie. Mais les anges vont par paire cela est bien connu, et voilà la star de la soirée qui se pose dans une tenue ravissante. Un noir sobre, classe et léger, virevoltant, cette timidité ce vous qui lutte avant de ployer sous le tu, le trait d'humour, "enfin" et c'était peu dire, le rire qui nait et l'accolade qui arrive avec deux bonnes heures d'avance.

Ravi d'y être enfin ma chère !

Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 18/10/2010

Dans un petit vestibule à quelques pas de la salle ...

La Mère avait marqué une pause dans son marathon marché à travers les couloirs d'Apt. Avec un ... si si un léger sourire amusé ... elle avait désigné à la Baronne le vestibule. Eavan s'affairait donc, aidée de Felipe, pour caler la couronne de Vidame sur sa tête, le manteau de MA sur ses épaules ... Et surtout pour épousseter la tenue.
Peu à peu le pourpoint armé retrouva son bleu profond ....

Un annoblissement. Quelle idée avait elle eu d'accepter ... Elle était Héraut es Joutes avant tout ce remue ménage et cette stupide bétise que de dire "oui" encore une fois à Sa Majesté ... Oui, bien sur qu'elle serait MA ... Puisqu'il n'y avait qu'elle pour être assez bête pour se plier à la nécessité.
Et après à peine quelques semaines, elle avait déjà envie de tordre le cou à la moitié de l'assemblée des Hérauts ... Tss ...

Inspirant profondément, la jeune femme tacha de se calmer. Non décidément ... Les conflits à répétition, les privations et les humiliations subies lors de la Croisade et la Guerre de Provence et avant ça le Béarn ... Tout cela avait usé les nerfs de la jeune femme plus que de raison. Il lui fallait songer au repos. Plus d'un an qu'elle n'avait connu la paix et le repos. Cela se voyait d'ailleurs.
Nouvelle inspiration. Un peu de calme en bouffées ...

Yluxe. Elle la connaissait de nom mais ne parvenait plus à savoir si oui ou non elle l'avait déjà rencontrée ... Horrible sentiment que la confusion ...

Troisième inspiration, ça y était.

Je pense que je suis attendue ...

Léger sourire. Un peu de défi, un peu de crispation, un peu de tout en vérité ... La fosse aux lions ...

Salle de Bal ...

Bingo. Le suzerain, la future Dame de Bonnieux, et la témoin noble étaient là. Sans parler des invités. Etre en retard, quelle honte.

Eavan s'avanca, elle jurait assez avec les dames en présence. Sa tenue cavalière faite de bottes, chausses, pourpoint était loin de la robe. Mais pour autant la Vidame n'avait pas l'air d'une gueuse, c'était au moins ça. Les étoffes étaient bien choisies.

S'avancant parmi les invités, distribuant des signes de tête polis de ça de là, Eavan parvint finalement au final four. Dilemne protocolaire : marquise ou hote en premier ? Rester en bon terme avec l'Archevèque était primordial, même si jusqu'ici il n'y avait eu aucune problème. Avec sa Majesté, les disputes de vieux couples auraient lieues même avec tout le protocole possible et imaginable ...

Monseigneur, pardonnez mon retard.

Inclinaison certaine, nulle tentative de baiser l'anneau de l'archevèque comme il le faudrait car l'homme était en tenue civile.

Votre Majesté.

Révérence profonde. Ahlala, le protocole. Un exercice pouvant être amusant parfois.
Se tournant vers Ladoce.

Votre Illustre Grandeur.

Nouvelle inclinaison. Bientot la jeune femme devrait se méfier, son dos n'assumerait peut être pas l'exercice éternellement.
Et enfin .... A la femme vetue de noir.

Dame Yluxe.

Les salutations d'usage ayant été faites, il s'agissait maintenant de passer à la suite. Légers regards à la Marquise à intervalle régulier. Regards pleins de : "pitié je fais quoi maintenant" ... Mais assez discrets pour que la Baronne ne fonde pas directement comme neige au soleil au milieu de la salle de bal..

Nombre de messages : 186 Date d'inscription : 29/10/2009

Yluxe a écrit:: Mais comment êtes-vous parvenue à trouver de si jolies fleurs en cette saison?

Ladoce sourit amusée à Yluxe

Il existe en vos jardins un lieu secret, qui par chance, est encore entretenu par le jardinier .... un jour peut être, aurais je l'occasion de vous le montrer, et là vous comprendrez.

Les gens continuaient à arriver, la Marquise, son adorable parrain Zarco et Monseigneur Eavan. Après toutes les salutations d'usage, elle laissa tout ce beau monde ensemble et alla s'installer un peu plus en retrait

Nombre de messages : 76 Date d'inscription : 15/08/2009

Une missive lui avait été remise sur les marches de la chapelle. Un anoblissement ? Ici ? Qui cela pouvait-il bien être ? Un instant, elle avait hésité à parcourir la missive, serré les dents, fermé les yeux et s'était dit que finalement, les choix avaient été faits et que les siens étaients sans doute désormais ailleurs.

Plus sereine, elle avait parcouru la missive et son visage s'était illuminé un peu plus à chaque mot lu. Ce serait donc sa Maminou qui deviendrait Dame de Bonnieux. Elle le méritait tant. Merci Aristote !

Il lui fallait cette robe et aucune autre, celle qu'elle avait fait coudre en Italie, d'un bleu profond magnifiquement ornée de dentelles et de pierres, celle qu'elle portait pour l'anoblissement de son père. Certes, elle était loin d'avoir sa taille de jeune fille avec ses plus de six mois de grossesse derrière elle mais Jack avait finement travaillé lors du serrage et le chale faisant le reste.

C'est donc au bras de celui à qui elle avait donné sa vie qu'elle entra dans la salle de bal, sereine, sourire aux lèvres.

Ils se dirigèrent d'abord vers la Marquise puis la Comtesse, heureuses de se retrouver enfin ailleurs et de façon plus paisibles.

Loin des tumultes et des éclats de voix pour aujourd'hui mesdames. Que cette journée nous soit paisible.

Quelques plaisanteries plus tard échangées avec la Comtesse, elle se dirigea pour accoler son frère Zarc qu'elle avait toujours plaisir à revoir ainsi que Calli, sa belle soeur toujours présente pour la famille.

Quel plaisir de vous voir ici. Et comment vont les enfants ? Heureusement qu'il y a de temps en temps une cérémonie pour vous dépoussiérer un peu hein ? A quand votre venue à Marseille ?

Le ton était donné. Sourires et bonne humeur l'amenèrent à saluer l'Archeveque, son oncle qu'elle connaissait encore trop peu et les visages connus ou moins avant de se diriger vers sa mère, bouquet savamment confectionné par Ladoce à la dernière minute sur le bras

Toutes mes félicitations Maminou ! Tu mérites amplement cette distinction et c'est un honneur d'être à tes côtés en un jour si merveilleux.

Cela faisait longtemps qu'elles ne s'étaient pas vues. Elles discutèrent un court moment, le temps de présenter Jack et de l'informer qu'elle serait bientôt grand mère pour la deuxième fois. Jaycke avait déjà assez souffert avec le mariage et il avait été décidé de le laisser au bon soin d'une nurse pour l'anoblissement plutôt que de le voir perturber la cérémonie.

Ne voulant pas s'accaparer plus longtemps l'élue du jour, ils s'écartèrent enfin pour rejoindre Ladoce plus en retrait

Nombre de messages : 91 Date d'inscription : 05/09/2009

Bloudas se dit que le temps était a l'anoblissement sans aucun doute. Son frère Zarco et sa mère se ferait nommé Seigneur et Dame . Après quelques heures a choisir la houppellande approprié a la cérémonie, Blou se rendit a l'Apt où les invités était conviés.

Elle rentra et se rendit là où ca se passait conduit par un serviteur. Bloudas était heureuse pour eux. Déjà plusieurs personnes y était. Elle devait être une des dernières maintenant..... Elle les embrassa chacun leur tour.

Bonjour mère. tu es radieuse aujourd'hui.... je suis fiere de toi aussi, félicitation.

(rp en construction je réserve ma place^^ )

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 16/05/2010

Une lettre... Qui attendait Yluxe, quelque part.
Qu'elle l'ouvre avant, pendant ou après, cela n'avait guère d'importance.

Citation :: Chère Tatoune,

Je suppose qu'oncle Gabcha t'aura informé du lieu et de la situation dans lesquels je me trouve... Qui font que je ne peux hélas pas être présente pour ton anoblissement.
Mais depuis hier, je prie pour que tout se passe à merveille !
Ma gentille Tatoune, tu mérites amplement de retrouver enfin ton titre de Dame de Bonnieux.
Je suis très très très heureuse pour toi.

Désolée de ne pas pouvoir faire plus long, je fais passer mes lettres en fraude... Et je suis à court de parchemin, je vais envoyer Lucia (la servante qui fait nos petites courses pour arrondir ses fins de mois) en acheter en même temps que porter ta lettre à un coursier.

Je t'embrasse bien fort et pense à toi,

Prunille.

Nombre de messages : 438 Date d'inscription : 24/01/2010

Je ne doute pas de ta fidélité, ni de celle des Cianfarano, je leur confierais ma vie à ceux là. Non en fait le choix je l'ai fait il y a longtemps, mais parfois c'est dur de s'y tenir ... à ses choix. Tu comprends on prétend, on promet on s'engage et ....

Intuitivement, Gabcha posa sa main sur l’épaule de Ludovi et lui affirma…

Lorsqu’on est jeune, on fait des choix et des promesses que l’on ne peut plus tenir à l’âge adulte. Tout simplement parce qu’on a évolué, qu’on voit la vie avec des yeux plus vrais…On se connaît et on se respecte enfin. Fonce, Ludo, fonce dans tes idéaux. Ne recule surtout pas. Car après, quand la vieillesse surgira, il sera trop tard.

Cianfarano donna une grande accolade au Comte d’Apt, lui sourit largement et lui murmura…

On en reparle de toute façon ! Et la foule arrive !

En effet, les invités commençaient à entrer dans la salle de Bal. Tout d’abord sa nièce Callishane et tous les enfants. Gabcha prit dans ses bras tout ce joli monde, distribuant à ses petits-neveux des macarons. Il fit un clin d’œil à la maman …

Tu peux en prendre aussi. Le péché de gourmandise est admirable quand il est partagé en famille !

Il s’approcha ensuite de Gaspard. Une des figures emblématiques de Provence avait fait le déplacement jusqu’à Apt. Il lui serra amicalement la main, et lui déclara…

Je me nomme Gabcha de Cianfarano, le frère de notre regretté Rethy. Je suis heureux de rencontrer l’un des deux citoyens d’honneur de la Belle Marseille. Bienvenue à vous, Messire! Yluxe sera enchantée de vous voir, j’en suis persuadé. Je vous présente aussi ma fille, la radieuse Pillon !

Il embrassa tendrement celle-ci et lui chuchota…

Tout se passera bien, tu verras ! Tu es magnifique ! Un vrai membre de la Famiglia ! Tu entres par la grande porte dans « L’Amour, la Gloire et la Beauté »… N’est-ce pas Ladoce ?

Le Patriarche rougit légèrement…Chaque fois qu’il recevait une bise de la Comtesse, il était pris du même émoi. Il la félicita en ces termes…

Quel bouquet de Fleurs ! Je ne savais pas que tu avais du talent pour l’Art Floral. Si tu le désires, je crois que Rethy avait installé un atelier en l’honneur des charmes bucoliques à Bonnieux…Je ne sais plus pour qui d’ailleurs. Il t’est ouvert, bien évidemment !

La Marquise et la future Dame de Bonnieux firent quasi ensemble leur apparition...Deux fantastiques âmes, assurément. Une blonde et une brune, une même manière de se vêtir…Simplicité, délicatesse, légèreté…Ah, si Gabcha avait été Lordfear, ils les auraient prises ensemble, à la sauvage, dans un bosquet d’Apt…Il se mit à rire devant cette idée obscène et loufoque, salua amicalement Sa Majesté Hersende , dite Poil, puis se tourna vers Yluxe et lui murmura…

Tu es admirable. Merci d’être ! Et voici d’ailleurs tes enfants en tir groupé.

Zarco, Chacha et son mari, Bloudas…Le Tonton avait appris à apprécier le nouveau Seigneur et sa sœur. Des soleils dans l’horizon parfois gris du Cianfarano. En revanche, il avait peu croisé l’ancienne maire de Marselha. Il allait leur parler quand Monseigneur Eavan entra , divinement martiale, dans la pièce. Aussitôt , il décida de regagner sa place. Croisant les doigts pour que tout se déroule bien…

Emu aussi.

Emu terriblement.

Totalement et cosmiquement.

Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 22/08/2009

Le château bordé d'arbre rougeoyant sous un soleil automnal des plus radieux, semblait être une peinture que le plus illustre des peintres eut sorti de son imagination.
La Provo-Guyennoise descendit de son destrier, laissant celui ci à un palefrenier. Elle hâta le pas pour rejoindre sa chambre, faire un brin de toilette et passer une tenue plus adéquate pour la circonstance. Elle enfila une robe de velours pourpre à large manches, au bustier lacé d'un ruban de soie aux couleurs de l'étoffe principale.
Elle tressa sa longue chevelure ébène et laissa la lourde natte tomber sur son épaule. Trouvant le résultat de sa préparation à son gout, elle se mira une dernière fois dans le miroir de sa coiffeuse et quitta prestement les lieux, car comme à son habitude, elle était en retard.

Salle de bal.

Anne s'arrêta à l'entrée de la grande salle, elle contempla le décor et tout en souriant regarda toutes les personnes présentes. Que de monde qu'elle connaissait, mais qu'elle n'avait vu depuis tellement longtemps.
Ses tantes, oncles, amis de la famille et sommités de Provence, étaient présents.

Elle alla embrasser ses tantes Chacha Callishane, Bloudas, les serrant dans ses bras, tour à tour.

Ses oncles Gabcha et Zarco, subirent à leur tour l'assaut de ses lippes délicates sur leurs joues.

Une révérence, à la Marquise, à la Comtesse et à l'Archevêque , élégante comme on avait su lui inculquer, comme quoi, les cours de maintien avaient eu du bon. Mais elle ne pu résister de faire une accolade joyeuse à son amie Ladoce.

Un sourire à Eavan et aux autres convives, qu'elle salua d'un mouvement de tête.

Ayant fait le tour de l'assistance elle se dirigea enfin vers l'actrice principale de cette journée.

Dame Yluxe, je suis heureuse de pouvoir assister ce jour à votre anoblissement. Tout ici respire encore la présence de grand-père et je suis sure que de là haut il est ravi de cet événement et de la présence de notre belle famille.
Mère ne pouvant être présente, c'est un peu d'elle que j'amène par ma présence. Elle aurait été heureuse de partager ce moment avec les siens, avec vous...

Anne déposa un baiser sur la joue de sa grand mère et se recula doucement.

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 13/12/2009

Le temps d'aller retrouver son père, Pillon avait été saluée ici et là, par des gens qu'elle connaissait vaguement, mais aussi par des gens qui lui étaient totalement inconnus. Et elle croisa la Star de la soirée. Elle l'interpella...

Bonjour Dame, votre visage me parle mais je n'ai pas souvenir de votre nom, veuillez m'en excuser.
Soyez la bienvenue.

Pillon se demandait qui ça pouvait être... Visage inconnu. Magnifiquement bien habillée. Peut-être la Star en question... qui sait.
Et la blondinette de faire une légère inclination du corps et lui répondre.

Je... je m'appelle Pillon. Merci, ma Dame.

Pillon continua ensuite son chemin pour aller retrouver son père qui la présenta à Gaspard. Elle lui fit un signe de tête, et sourit. Elle l'avait déjà croisé dans les couloirs de l'université.

Gabcha l'embrassa tendrement et lui chuchota à l'oreille :
Tout se passera bien, tu verras ! Tu es magnifique ! Un vrai membre de la Famiglia ! Tu entres par la grande porte dans « L’Amour, la Gloire et la Beauté »…

Pillon en fut émue. Elle se serra contre lui et lui dit Merci, je t'aime.

Pillon resta aux côté de son père, ne sachant pas où se mettre... Il faut dire qu'elle n'avait pas l'habitude de ce genre d'évènement.

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