Cérémonie d'anoblissement d'Asturion

Ludovi vit tout d'abord s'approcher son futur vassal, Asturion.

Bonjour Votre Grace.

Asturion s'inclina poliement.

Bonjour Asturion. Comment allez vous ?

Une forte voix retentit alors :

Leurs seigneuries Fabien et Noeline de la Fléchère, Seigneur et Dame de Challiers.

Ludovi se tourna vers la porte pour vois ses invités approcher. Décidément Guihèn avait une forte voix qui impressionnait toujours un peu Ludovi. Il l'avait connu étant jeune, un pauvre bambin camarade de Ludovi. Mais lorsque ludovi avait été anobli, il en avait fait profiter son ami en lui offrant de suivre une formation de chevalier. Le pauvre n'aurait jamais pu le faire sans l'argent de son maître. Il était ensuite entrer à son service.

Fabien entra dans la salle qui lui avait été indiquée, Noeline lui emboîtait le pas. Après sa méprise de la guérite, il éspérait ne pas refaire de bourdes par la suite. La salle était magnifique, l'on voyait que l'on se trouvait dans la demeure d'un homme de goût. Il vit Asturion, qui l'avait invité. Il alla le saluer.

Bonsoir Asturion! C'est un grand jour pour toi aujourd'hui, si j'ai bien compris.

Il sourit, il était heureux pour l'ancien Duc. Un peu de joie et cet évènement heureux ne pouvait que tomber au mieux.
Puis il lui dit:

L'on m'a dit que cette demeure appartenait au Comte d'Apt, me le présenterais-tu? Je ne voudrais pas paraître oublieux de la préséance, ni malhonnête, en ne le saluant pas. Mais il se trouve que je ne l'ai jamais vu, ni en gravure, ni sur une toile. Ainsi suis-je perdu.

Il rit, puis il laissa apparaître Noeline, se maudissant de ne pas l'avoir présentée d'abord.

Asturion, voici mon épouse, Noeline. Elle a fait de moi le plus heureux des hommes.

Puis alors qu'Asturion et Noeline faisaient connaissance, il chercha le Comte. Qui pouvait-il être? Cet homme devant la cheminée? Celui qui admirait une toile? Il avait hâte d'être présenté.

Le Comte se présenta lui même, comme s'il avait lu dans ses pensées.

Bonjour votre Grandeur, Fabien de la Fléchère, et voici mon épouse Noeline de la Fléchère. C'est également un plaisir pour nous d'avoir été conviés aujourd'hui. C'est un jour heureux pour notre ami Asturion.

Il sourit.

Hersende qui avait passé du temps à discuter avec Deminerve et Prouvencao, arriva sur ses entrefaites. elle s'approcha du groupe formé par Richelieu et Asturion, ainsi qu'un couple qu'elle ne connaissait pas et leur dit :

Bonsoir Richelieu! Bonsoir Asturion! Messire... Noble Dame...
Y aurait-il une cérémonie ici ce soir? Je passais par hasard et...

Richelieu rit à la remarque d'Hersende.

... et ayant vu de la lumière vous vous êtes arrêtée ? Vous avez bien fait ma chère amie.

Laissez moi vous présenter [b]Fabien et Noeline de la Fléchère, Seigneur et Dame de Challiers.
Voici Hersende de Brotel, Comtesse de Valréas. C'est également notre Héraut ès vassalité .

Ils arrivèrent dans une grande salle où devait avoir lieu la cérémonie.
Fabien se dirigea vers un homme qu'elle devina être Asturion.

Elle se tenait derrière lui et sentit chez son époux une légère tension qu'il dissipa très vite. Il la présenta.

Enchantée Messire, je suis ravie de vous rencontrer, nous n'avons jamais eut l'occasion de nous croiser je crois bien.

Asturion semblait nerveux lui aussi, mais là elle comprenait, c'était un grand jour pour lui.
Puis se tournant vers l'homme qui était leur hôte.

Bonsoir Comte, merci de votre accueil, je suis impressionée par votre demeure, c'est une merveille. Et puis, votre région est très agréable, en tout cas, il y fait beaucoup moins froid que chez nous, c'est très appréciable vous savez ... surtout pour une femme.

Puis vient une Dame qui leur fut présentée par le Comte et qu'ils saluèrent à leur tour.
La salle se remplissait doucement.

Dites-moi Richelieu, la cérémonie aura-t-elle lieu dans cette salle? Je pense que mon valet aimerait déposer sa charge et installer le nécessaire...

Tout à fait Hersende. Le comte n'avait pas vu le pauvre valet crouler sous le matériel, dont le fameux "gros livre des vertus". Il s'adressa directement à lui.

Messire, je vous en prie déchargez vous. Installez vous dit le comte en désignant l'estrade.

Bonsoir Comte, merci de votre accueil, je suis impressionée par votre demeure, c'est une merveille. Et puis, votre région est très agréable, en tout cas, il y fait beaucoup moins froid que chez nous, c'est très appréciable vous savez ... surtout pour une femme.

Oh une merveille, c'est un bien grand mot. Disons que c'est mon "petit" chez moi.

Je suppose oui. je suis plutôt du genre frileux, et étant né en France, bien au nord d'ici je me rappelle des hivers froid de ma jeunesse.

Le chemin montré par le garde, Clo se retrouve devans les portes de la salle où doit avoir lieu la cérémonie.
Discrètement elle entre et se s'arrête dans un coin passablement isolé, scrutant la salle à la recherche de visages connus.
Repérant enfin Asturion, elle se glisse parmi les invités jusqu'à lui.
Une fois à ses côtés, elle regarde alentour, et voyant que personne ne semble regarder dans leur direction, la donzelle se hausse sur la pointe des pieds et dépose un baiser sur sa joue en lui chuchotant.

Bonjour ta Grâce.

Puis avec un regard de reproches elle l'admoneste.

Tu n'aurais pas du m'inviter, je ne me sent pas très à l'aise et je risque de commettre un quelconque impaire...
Mais je suis heureuse pour toi!

Un sourire vient adoucir ses dernières paroles.

D'une révérence gracieuse , Clochette salut le Comte.

Enchantée de vous rencontrer Votre Grâce.

De toutes les choses saugrenues qu'elle avait pu faire durant ses heures de solitude clermontoise, s'entraîner à faire une révérence correcte s'était donc révélé utile...
La jeune femme offre son plus beau sourire au Compte d'Apt, espérant qu'ainsi, ses inéluctables manquements au protocole passeraient mieux.