Annexe du Jeu Les Royaumes Renaissants
 
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 RP en Halle de Marseille (Mars 1457)

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Ludovi de Sabran
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Ludovi de Sabran


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MessageSujet: Re: RP en Halle de Marseille (Mars 1457)   RP en Halle de Marseille (Mars 1457) - Page 2 EmptyMer 18 Mar - 0:09

J’avais tellement peur…Tu oses aller de l’avant…Quand je pense que tes ennemis te surnomment le Faible…Moi, je te trouve au contraire audacieux et vrai ! Un temps, j’ai cru que tu allais t’écarter de moi, remettre ta robe et fuir devant mes hardiesses…Et je te contemple, calme et plein de sérénité… Dans l’authenticité de ta virilité frémissante !

Ludovi rit aux derniers mots de son ami. L'authenticité de ma virilité Frémissante !

Sait tu que je suis le Faible, car j'ai écouté tout le monde il fût un temps y comprit l'Empire. On n'avance que par le dialogue, mais pour certains c'était un signe de faiblesse. Qu'importe ce sobriquet, il est tellement loin de la réalité qu'il ne m'atteint pas.

Le Troisième Rethy…Celui de l’Espérance manifestement comblée ! Soyons francs, mon Ludo…

J’appartiens à Yluxe. Mon Corps , mon Ame, ma Voix. Et je ne la quitterai jamais ! Pour la bonne et simple raison que ma Femme et moi nous nous aimons d’un amour irrationnel , infini, et totalement …Cosmique.

Les mecs, je les collectionne. Depuis mon arrivée à Marseille, je les choisis plutôt blonds, grands, musclés et épilés.Ce sont mes friandises charnelles, mes respirations merveilleuses. Je ne les aime pas, ils le savent d’ailleurs…Je les achète parfois, comme une miche de pain…En retour, ils m’offrent de la viande…Et je compte bien continuer à les engager comme valets, ces petites folles !


L'aveu était total et complet ! C'était même pire que ce que Ludovi avait pu imaginer. Luxure. Le Démon Azazel était il en Rethy ? L'un des Septs Démons dont parlait la Création ?

L'archevêque repensa au très récent discours du Cardinal Camerlingue. ludovi se rappelait de la conclusion.

[rp]Vice ou vertu, la tolérance l’est selon l’état d’esprit dans lequel l’on s’exprime et agit ; mais soyons clair, il s’agit d’un vice lorsqu’on immole le triomphe de la Vraie Foi sur l’autel de la tolérance. La tolérance n’est vertueuse que lorsqu’elle ne contrevient pas aux lois divines et prophétiques.[/rp]

Devait il condamner Rethy ? Le ramener de force à la raison ? Une première fois, l'archevêque observa les limites de sa foi et de son dévouement au Très Haut. Non, il ne ferait rien, peu importe ce qu'en dirais le créateur au jugement dernier. Il ne put se résoudre à rendre son Rethy malheureux.


Tu est brun, petit, frêle et disons un peu poilu. Tu m’embrasses avec autant de passion qu’une chèvre aime un goéland. En outre, tu ne sens pas l’air marin, mais la myrrhe et l’encens. Enfin, tu ne réponds pas à mes lettres coquines, quand d’autres prient pour en recevoir.

Tu n’as absolument pas la capacité d’être un amant de passage…Tu es, mon tendre, La Catastrophe Érotique de ma Vie !


Il sentait la Myrrhe ! Le Comte d'Apt s'inquièta soudain de cette sinistre révélation ! Il sentait la Myrrhe et l'encens ! Grande Classe ...

De surcroît il était la catastrophe Érotique de Rethy. Décidément, l'archevêque avait perdue de sa superbe ! Ou était le temps de sa luxure à lui ? Des ses mesquineries charnelles qui semblaient en contenter plus d'une ? Loin semblait-il !


Cianfarano lui prit la tête dans ses mains, lui mit son front contre le sien et lui murmura…

En revanche, depuis longtemps, je rêvais d’un Ami. D’un Vrai .D’un Unique. C’était mon espérance. Tu es mon Elu d’âme.
Je vais te promettre sur ma vie et sur mon honneur les points suivants…

Jamais je n’aurai de relations courtoises avec toi.
Tu peux compter sur ma Loyauté, ma Franchise, mon Amour Aristotélicien, ma Constance, ma Fidélité.
Je puis te jurer que je serai avec toi aussi possessif, énervant , maniaque et perfectionniste.


Quel était ce goût acre dans la bouche ? Ce sentiment d'être sauvé d'une situation embarrassante mais qui toutefois laissait une trace de regret, une amertume ...
Ludovi allait il enfin trouver un ami ?

Il avait bien sûr Hersende, qu'il estimait le plus au monde, sans doute plus que lui même. Aussi loin qu'il s'en rappelait, elle avait été là pour lui, jamais elle ne pourrait le trahir, quelque soit la situation. C'était sa moitié, oh pas comme certains se plaisaient à l'imaginer, le charnel n'avait aucune prise sur eux. Mais elle était toujours là, pas loin a veiller sur lui, à l'aider, à l'embarquer dans les pires aventures qui au fond étaient toujours des grands moments de bonheur, même si les ennuis montraient toujours leur nez. Ensemble ils avaient tout repoussés, elle était unique, et Ludovi serait toujours là pour elle.

Il y avait aussi quelques autres personnes dont il avait confiance, ledzeppelin, Ely, Véro ... Mais le cercle de l'amitié était restreint pour Richelieu. Et la Rethy se présentait, il avait avouer les pires choses - et en même temps les plus belles - sans rien en retour. Il lui avait ouvert son cœur, sans rien en attendre. Le Comte ne l'oublierait pas.


Rethy se dirigea vers un coffret, et en ressorti un poignard. Il s’entailla la paume de la main gauche. Le sang commença à couler lentement, gouttes d’émotion, larmes de Vie. Il se repositionna devant Richelieu, lui tendit la lame et lui dit…

J’ai désormais un Frère d’Âme. Et notre serment d’Amitié éternelle se fera simplement main contre main, sang contre sang !

Dans l'avenir, on parlerait des Mystères du Sang Tuant (MST !) mais pour l'heure Ludovi fit de même avec sa main.

Ou que tu soi, tu pourras toujours compter sur moi, Rethy mon frère de Sang. Je prend céant le même engagement que toi ...Il ne put s'empêcher de dire Dès demain.

Rethy parut surpris de cet ajout. Il n'en comprenait certainement pas le sens.

Attirant Rethy près de lui,
Pour lui faire aveu
Le coucha sur le lit
Et ne trouva pas mieux
Que de souffler la bougie
Etait il sérieux ?

De ce qu’il firent cette nuit
Peu d’autres que ces deux
N’en furent un jour instruit
Quel est pour eux votre voeu ?
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Yluxe
Dame de Bonnieux
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Yluxe


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MessageSujet: Re: RP en Halle de Marseille (Mars 1457)   RP en Halle de Marseille (Mars 1457) - Page 2 EmptyMer 18 Mar - 0:20

[Dans la plus vieille de taverne, pas un homme à l’horizon]

Yluxe ne se fit pas dire de fois de reprendre pour un soir la place de tavernière. Elle se faufile derrière le bar, laissant une traînée de boue derrière elle, et attrape le nécessaire à boire que les deux femmes avaient coutume d’utiliser autrefois.
En revenant vers la cheminée, voyant Arwen tout installer si confortablement et à son invitation Yluxe verrouille la porte et enlève ses frusques pour se retrouver en simple camisole et étale jupe et chemisier pour les mettre eux aussi à sécher.

Elle s’installe juste au coin du feu auprès d’Arwen et lève son verre

A notre amitié chère Arwen, à cette soirée qui promet d’être splendide, et à cet hypocras auquel nous allons faire honneur!

Yluxe trempe alors ses lèvres dans le nectar, soupire d’aise, se laissant sécher au feu tandis que son amie lui conte ses aventures.
De temps à autre au cours du long récit, elle acquiesce, forme une petite moue avec sa bouche ou laisse échapper un hoquet de surprise ou un sourire, la rassurant de temps en temps d’un

Non, non je ne dors pas ! ou Contente de savoir que les enfants vont bienou encore Heureusement qu’il était là celui-ci, tu lui dois une fière chandelle!

La vie n’a pas été de tout repos pour son acolyte, et le temps qu’elle lui narre tout ceci, les verres se remplissent plusieurs fois, donnant du piquant à l’histoire.
Lorsqu’elle prend la parole après une ou deux minutes de silence, les yeux de la cianfarano sont un peu plus brillants

Je ne savais pas à quel point tu était liée à Richelieu. Je l’avais plus ou moins compris, mais je ne savais pas que vous aviez partagé tant!

Elle se tait encore quelques instants, goûtant ses instants d’intimité, si agréables, et cet hypocras, si bon que…les dernières gouttes tombent dans le verre d’Arwen.
Yluxe part d’un rire franc

Oh mais nous arrivons à la fin! Il va falloir nous trouver autre chose à boire !
Je reviens et je te raconte, bien qu’il me soit arrivé beaucoup moins de choses à Marseille qu’à toi !

Elle se lève et se dirige d’un pas incertain vers le bar
Tu as bien ramené une ou deux bouteilles de Bandol, non ? Ah vous avez bien choisi vos terres chère comtesse, vos vignes sont merveilleuses là-bas! Il faudra vraiment que nous venions faire un tour. Depuis le temps que je le dis!
Elle farfouille un moment et se relève, l’air victorieux, une bouteille à la main
AAaaaaah voilà qui devrait nous allez pour la fin de notre soirée de femmes avant de rejoindre les hommes…
Le bruit caractéristique du liège qui quitte le goulot de verre et à nouveau les verres s’emplissent du pourpre suave.

Installée de nouveau, Yluxe entreprend de raconter à Arwen ses quelques années
Je disais donc, pour ma part point de grande nouveauté…
Elle étouffe un hoquet, non de surprise, mais plutôt aviné et continue, se rendant compte qu’elle n’a plus l’esprit très vif
Tu étais présente aux grands évènements qui ont marqué ma vie ses derniers mois ; baptême puis mariage tant attendu !
Je ne sais toujours pas manier les armes malgré ma mésaventure, mais j’apprends à tirer à l’arc. Rethy ne fait que louer mes « exploits » mais je trouve que mes performances sont assez pitoyables! Enfin, mon valet et professeur ne perd pas patience…je vais peut-être arriver à quelque chose…

Elle soupire, boit une nouvelle gorgée
Tu sais une des choses qui bougent le plus, ce sont les enfants…nos enfants adoptifs, je veux dire.
Certains, hélas, nous ont quittés, trop tôt…le décès de Pouik a été assez dur pour moi…

Elle rassemble ses esprits et regarde Arwen dans les yeux
Un de nos enfants m’a d’ailleurs fait une confidence étrange l’autre soir…à propos des amours courtois de mon mari.
Un froncement de sourcils
Je n‘ai jamais bien compris ce terme d’ailleurs et…Roland, un de nos fils a mis un doute dans mon esprit, me parlant d’âme et de chair dissociés…Je n’ai pas tout bien compris, mais je…je n’y crois pas! J’aime Rethy, de toute mon âme…et je lui fait totalement confiance !
Yluxe pose son verre la main un peu tremblante, manquant de le renverser, un peu aussi ivre et troublée de parler enfin de ça à quelqu’un
Mais quelque part j’ai ce doute, qu’il a su dissiper…comme un rien…
Je…Et j’ai envie de lui faire confiance, de ne pas croire ce qui se dit dans tout Marseille, ces histoires avec Edorazio, ou je ne sais qui…C’est impossible !
Il m’aime : il me l’a dit et je SAIS qu’il ne me ment pas…


La jeune femme saisit son verre dans un mouvement plus brusque qu’elle n’aurait voulu
Mais je te parle de tout ça…toi…tu as perdu celui qui t’était cher.
Et..oh Arwen ! J’espère bien oui que tu retrouveras la force d’aimer !

Et passant quasiment des larmes au rire, l’ivresse aidant, Yluxe se lève, tanguant dangereusement, pose une bise qui claque sur la joue de son amie, manquant de tomber à la renverse
A celui qui saura saisir la flamme de mon amie! Il sera heureux ; JE LE DIT !

Elle vide les quelques gorgées qui restent dans le récipient
Allons-y Chère amie, depuis les temps j’espère que la confession est terminée…

Yluxe se rhabille tant bien que mal, enfile sa jupe à l’envers, boutonne son chemisier seulement un bouton sur deux et sur le tout, passe le mantel.
Nous chanterons pour effrayer qui veut nous attaquer…et nous courrons…plus vite nous y serons mieux ce sera,j’ai…hips…hâte…oups…pardon…

Un verrou, un claquement de porte et les deux amies bras dessus bras dessous s’éloignent de la fumerie, beuglant en coeur, sans avoir vraiment conscience du danger qu'elles courrent à sortir la nuit sans escorte
« Pied de cochon marie madeleine pied de cochon marie madelon… »

[A la demeure de cianfarano]

Des claquements de portes, des voix joyeuses, dans lesquelles on détecte un léger trop plein de Bandol, des rires féminins

Yluxe rit toute seule, parlant fort, tenant à peine debout dans le noir total

Mais, où sont-ils donc ? Ils se sont donc endormis sans nous attendre! Eh bien!
On y voit rien ici…Attends, j’ai pris une chandelle…hé hé heureusement que je prévoit tout!
J’ai prévu le coup cette fois-ci…


Un rire bête plus tard
Héhé, j’ai oublié mon nécessaire à la fumerie
Ne reste plus qu’à donner de la voix !
Hou hou HOOOOOUUUUU HOUOUOUUUUU ! REEEETHYYYYY ? LUDOOOVIIIII? VOUS ETES LA ?


Voilà le résultat de l'hypocras, on se met à appeler les archevêques par leur prénom maintenant.
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Wewen

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MessageSujet: Re: RP en Halle de Marseille (Mars 1457)   RP en Halle de Marseille (Mars 1457) - Page 2 EmptyMer 18 Mar - 10:17

[A la Fumerie]

Arwen écouta avec un plaisir non dissimulé son amie, un sourire tendre se dessinant sur son visage lorsqu'elle évoqua sa relation ave Riri. Il était un des seuls en qui elle avait encore une entière confiance, si il y a bien quelqu'un qui ne l'avait jamais trahi sur ses sentiments c'était lui. Enchainant verre sur verre sans même s'en rendre compte jusqu'à ce que son amie lui fasse remarquer la bouteille vide. Elle partit dans un éclat de rire, puis la regarda d'un air qu'elle tentait de faire sérieux

"Mais tu as bu toute la bouteille seule ? je n'ai bu qu'un seul verre non ?

Non ?

Bon ben Bandol alors oui !"


Une fois resservies elle écouta la suite, sentant son coeur peiné pour le fils adoptif qu'elle avait perdu, en fait elle ne savait même pas qu'elle avait adopté tant d'enfants elle l'avait juste entendu en taverne, mais pour la première fois son amie lui en parlait. Elle se rappela bien son agression qui l'avait privée du bonheur de porter un enfant et elle était ravie qu'elle aie pu pallier à cela.

Mais voilà que son amie abordait un tout autre sujet, et le sourire diminua, inquiète pour elle d'un coup. Et puis surtout elle repensa aux comportements bizarres qu'ils avaient juste avant, Rethy si pressé qu'elle parte, Riri l'ignorant complètement pour la toute première fois... Elle s'était sorti cela de la tête mais les paroles d'Yluxe ne pouvaient que l'y ramener. Devait-elle lui en parler ? Voyant sa main tremblante elle préféra taire son doute qui était loin d'être justifié, et puis Riri lui avait dit l'aimer encore, mais respecter ses voeux envers Aristote, il ne lui aurait jamais menti sur ça, enfin le pensait-elle.

Elle prit la main de son amie un instant entre ses mains


"Ne t'en fais pas ma belle, ne te torture pas sans savoir surtout... Et puis toute vérité finie par se savoir j'en suis persuadée..."

Elle était vraiment sure de ceci, mais elle savait à quel point cela pouvait faire mal, la vérité, parfois, surtout lorsqu'elle a été cachée trop longtemps.

Elle reprit quelques gorgées dans son verre et relacha son amie espérant l'avoir un peu apaisée et la laissant lancer sur un autre sujet, même si elle avait bien perçu son desarroi. Yluxe n'était pas femme à douter pour rien, elle s'en inquiètait donc mais ne le lui montrerait pas.

Elle sourit lorsqu'elle lui parla de bonheur, elle n'y croyait guère désormais c'était vrai, mais les mots de son amie lui firent chaud au coeur.

Encore quelques verres puis Yluxe se leva parlant de retrouver les hommes, c'est vrai que c'était le but de la soirée, passer la nuit les quatre, mais son estomac était noué désormais, comme un mauvais préssentiment.

En se relevant la tête tourna un peu et elle vit deux ou trois Yluxe tenter de s'habiller, elle éclata de rire


"Vous aurez du mal à rentrer à trois là-dedans les filles"

Puis elles finirent par être prêtes et une fois tout fermé elle s'accrocha au bras de son amie pour faire la route. Mais la rue était bien trop sombre, elle fit attendre son amie quelques secondes et retourna dans la taverne chercher une torche qui fonctionnait à l'huile, comme celle qu'elle laissait dehors la nuit l'été. Elle rejoint très rapidement son amie mais la voilà qui chantait et courait maintenant. Arwen tentait de suivre du mieux possible, le froid lui ayant bien fait reprendre ses esprits contrairement à Luluxe. Du coup son regard restait bien avisé, de tous les côtés au cas où. Et les voilà devant la demeure.

[A la demeure Cianfarano]

Arwen était un peu plus tendue cette fois, tout paraissait trop calme, trop sombre. Alors que son amie pénétrait elle allait déposer la torche dehors mais elle réalisa bien vite qu'il faisait noir selon les dires de son amie. Elle rit puis lui dit

"Et c'est quoi que j'ai dans la main alors ? tu ne crois pas que les rues étaient éclairées par Aristote quand même"

Elle eut du mal à se calmer de cet éclat de rire, mais en pénétrant dans le lieu la raison lui revint et elle mit un doigt sur la bouche de son amie qui n'arrêtait pas de hurler. Elle lui chuchota

"C'est trop calme, c'est bizarre... Ne bouge pas surtout je vais aller voir si tout va bien, et chuttttt..."

Quand le silence fut revenu, elle crut entendre un peu de bruit, comme un léger crissement un peu précipité, mais peut-être que sa tête lui jouait des tours avec tout ce Bandol. Elle s'avança tout de même vers la pièce et y entra doucement, la lumière était faible mais permettait de percevoir...

Elle reconnut bien vite une chambre, mais ce qu'elle vit là-bas, elle du s'y reprendre à deux fois pour réaliser, pour y croire, mais elle avait bien vu ce n'était malheureusement pas l'effet du vin...

Pétrifiée, elle laissa la torche tomber au sol, éclairant un peu mieux la pièce du coup, deux corps nus, enfin à ce qu'elle voyait... Mais jamais elle n'aurait cru...

Son regard se fixa sur eux, sur lui, oui lui en qui elle avait tant confiance... Comme si elle avait vu la bête sans nom en personne... Nus et proches, trop proches... Elle en avait surement déjà trop vu...

Vision d'horreur pour elle, encore pire que le jour où il avait été nommé prêtre... et même réaction, laissant la torche giser au sol sans penser aux risques elle partit en courant n'attendant même pas leur réaction, ne voulant rien savoir, surtout pas...

Plus jamais elle ne croirait un homme, voilà ce qui passa dans sa tête dans cette course folle pour s'éloigner de là... Plus jamais... Le monde venait de s'éffondrer sous ses pieds et elle courait sans même savoir où...


Une fois au centre du village, sentant sa tête tourner d'avoir trop couru après tant d'alcool et d'émotions fortes, elle s'arrêta... Où aller aussi ? ceci paraissait une évidence, le seul endroit qui avait vu tant de peines et de joies depuis des années, le seul où elle puisse se sentir si bien parfois... Elle reprit donc la direction de la Fumerie... Mais elle ne pouvait s'empêcher de penser à tout cela et à son amie surtout... Elle n'aurait pas du la laisser ainsi, enfin peut-être qu'elle ne réaliserait rien dans son état, ou alors... Ses doutes étaient donc bien justifiés, la pauvre, elle allait tomber de si haut, elle le pensait si parfait, un peu comme elle avec Riri. Arwen avait déjà senti qu'il n'était pas si honnête que cela lorsqu'il lui avait fait un aveu qu'Yluxe ne devait pas savoir, et puis au début elle avait peur pour son amie car il était Cianfarano, avant qu'elle finisse par croire qu'il était un homme bon et honnête, convaincue par son amie... Mais il était bien comme son frère, pervers et malhonnête, surement même plus pervers...


[A la Fumerie, encore]

Elle arriva devant la Fumerie, enfin et elle y entra de nouveau. Elle prit la bouteille déjà ouverte, un verre et s'installa près du feu pour boire en paix. Même si ce n'était que le soir, tout avait l'air calme... Ses pensées se tournèrent vers son amie, repensant à cette soirée qu'elles avaient imaginée idéale, et à ce que ces deux hommes avaient fait... Devrait-elle retourner là-bas une fois la colère apaisée ? la colère s'apaiserait-elle d'ailleurs... La vision avait été trop forte et horrible pour qu'elle reste, elle espérait que son amie lui pardonnerait... Son esprit était encore plus torturé que jamais à cet instant...
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Rethy de Cianfarano
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MessageSujet: Re: RP en Halle de Marseille (Mars 1457)   RP en Halle de Marseille (Mars 1457) - Page 2 EmptyJeu 19 Mar - 2:03

Ils…Iles ?
Chevaux , crinières sauvages…
Vagues fabuleuses.

Ils…Elles ?
Oiseaux, plumes oisives.
Nuages de soie.

Ellils…Ilelles ?
Humains, peaux fragiles.
Ames d’ange.

Lecteurs , que vous dire de plus ?

Vous voulez la suite ?
Vous exigez une Voix…La Voie ?
Je vous l’offre alors…J’aime vos exigences, oh mes dictateurs…


Rethy entendit soudain des pas se rapprocher et entrer dans sa demeure. Il observa une torche tomber par terre, une porte claqua…Et une femme. La Femme. Yluxe.

Emu, il se leva de sa couche, prit soin de bien couvrir Ludo, puis se dirigea vers sa Belle et tendre. Sans un mot, il la prit dans ses bras, et lui soupira ces quelques propos…


Je suis un drôle de Néant…
Je suis un gai bougre,
Qui sans façon,
Aime les fleurs,
Les arbres,
Et les beaux esprits.


Ils s’embrassèrent, dans un infini d’Etoiles…

Nous sommes des paupières closes…
Nous osons le silence…
Nous sommes si obliques…


Et lentement, les deux Epoux se couchèrent dans la paillasse…A trois places…

Trois…
Deux …
Un…

Et c’est drôle…
Mais vous, Lecteurs…
Vous y êtes aussi…Dans ce Lit !
Le Duvet des Mots…

La lecture des Songes…

Ces couvertures de l’amitié.
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Ludovi de Sabran
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MessageSujet: Re: RP en Halle de Marseille (Mars 1457)   RP en Halle de Marseille (Mars 1457) - Page 2 EmptyJeu 19 Mar - 2:04

Près de la Chambre de Ludovi
Quelques heures plus tard
Dans la sombre et froide ruelle
Une charrette passa bruyamment
Ludovi fût réveillé par cet orage
Rethy avait déserté la cage
Le Comte levé l'épia silencieusement
Pour le trouver endormi avec sa belle
et retourna dans son plumard
Faire sombrer ces vibrations dans l'oubli ...





Ami Lecteur. Il semblerait que ce RP fût un
malentendu entre LJD Rethy, LJD Yluxe, et moi même d'un coté et LJD
Arwen de l'autre.

Nul n'était de blesser
L'intention des 3 premiers

De mon coté donc je m'excuse
De n'avoir su être clair
Et dans la foulée je réitère
Que nuls faits et gestes de ce RP
Au public ne saurait transpirer
Et qu'HRP serait toute forme de "J'accuse"
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MessageSujet: Re: RP en Halle de Marseille (Mars 1457)   RP en Halle de Marseille (Mars 1457) - Page 2 Empty

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