Reveillon de la Saint Noël

Nombre de messages : 67 Date d'inscription : 03/11/2009

Je restai interdit ... la nuit était tombée sur la nuit.

La folie et le chagrin prenait les gens.

Les couleurs devenaient ternes.

Les sons s'estompaient.

Rethy s'est étiolé.

Il est parti.

Plus rien.

Rien.

Nombre de messages : 67 Date d'inscription : 03/11/2009

Aahp

De l'air.

La lumière.

Des cris de peur.

Les parfums de chagrin.

L'espoir au delà de tout, de rien.

Les enfants, les frères, les amis, les amants.

Une trace de larme salée coulant sur une joue blessée.

La vie est toujours là, elle revient, elle reviendra, après le deuil.

Nombre de messages : 96 Date d'inscription : 22/10/2009

son enthousiasme pour cette belle soirée s'envola quand elle vit Véro partir en courant, son chèr Roland la tirait derriere lui vers la cheminée...vers Réthy...le somptueux seigneur de Bonnieux ...desormais ce corps vide et sans vie...
Le visage de Zorane devint blanc, des larmes perlerent sur ses joues quand Roland caressa de la main les yeux de son pere pour en refermer les paupières...
le coeur déchirée, la gorge nouée, elle garda le silence devant se spectacle insoutenable...
Elle aurait voulu crier, ou même s'enfuir comme Véro, mais son corps ne lui répondait plus, elle s'abandonna au sentiment de tristesse qui l'envahissait revoyant les premiers échanges qu'elle avait eu avec celui qui était devenu son "daddy"...

Nombre de messages : 186 Date d'inscription : 29/10/2009

Ladoce, occupée à nettoyer sa place des bouts de pain lancés par Strong, se retourna au bruit de tout ces cris.

Rethy?

Elle allait se lever, ne put le faire dessuite, puis y arriva. Elle s'approcha, déposa sa main sur l'épaule à Roland, tout en déposant l'autre sur le dos de Zorane.

Elle qui croyait qu'il retrouverait sa flamme petit à petit, elle qui avait assisté à sa chute aux lices, auxquelles il avait survécu, en grand seigneur qu'il était.

Elle reteint ses larmes, par fierté et pensa, amère, Ils auront fini par le tuer!

Nombre de messages : 67 Date d'inscription : 16/08/2009

Entendant tout ce bruit... et voyant les gens se déplacer... il appercu son père gisant par terre... imaginant le pire à voir la réaction des gens s'approchant... Il préféra rester à retrait et garder ses enfants avec Calli pour leur éviter la scène...

Ne comprenant juste pas ce geste de la part d'un homme lui ayant toujours montré à prendre la vie du bon côté et y faire face en riant... Serrant Calli et les enfants contre lui... il préférait attendre des nouvelles des autres membres présents et plus près de lui...

Il avait eu de nombreuses discutions avec lui... entre père-fils... mais aussi en tant que président de la CSMAO... Et même avait réussit à le faire revenir sur certaine de ses décisions...

Mais cette fois... il n'aura pas eu le temps d'essayer de le convaincre....

puis doucement mumura...

Non père... mais pourquoi????

Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 22/08/2009

Loveane qui se tenait non loin de sa mère, ne comprit pas tout de suite le vent de panique qui prit d'assaut toute l'assemblée.
Tout le monde courait vers le même coin de la piéce, les visages se fermaient, sur d'autre elle voyait des larmes, elle tenait son verre à la main, comme si le temps fut suspendu, elle traversa la piéce.

Plus un sourire illuminé les visages, les rires étaient devenus plaintes et complaintes les sons qui lui parvenaient ,étrangement, comme si elle avait la tête au fond de l'eau, elle entendait ces bruits de voix, mais rien de compréhensible, elle avançait toujours.

Elle déposa au passage son verre sur une table d'un raffinement exeptionnel, dorure et bougie. Son regard se porta à nouveau vers toutes ces personnes, elle n'était plus trés loin.

Le sang martelait ses tempes, elle savait qu'une tragédie avait eu lieu, son corps le ressentait, son coeur battait à tout rompre dans sa poitrine.
Les lumiéres qui lui semblaient si belle toute à l'heure, commençait à prendre une teinte froide. Un instant elle se demandait si les fenêtres n'avaient pas été ouvertes, une aura glaciale avait pris possession des lieux.

Elle était là, prés de tous, d'une main tremblotante elle poussa légérement la personne qui était devant elle, elle dut surement articuler un "Pardon", mais elle ne savait même plus si elle était capable de parler.

Loveane le vit, il était là, pâle, les yeux fermés dans son bel habit de soirée. Elle se figea, son coeur marqua une pause avant de reprendre sa course folle, prêt à la faire défaillir.
Un battement de cil, ses larmes n'eurent même pas le temps de gouter la chaleur de sa peau, qu'elles avaient déjà quitter son visage pour se perdre sur sa robe.

Il était là, son grand-père, papy, le soleil de Bonnieux venait de s'éteindre, entouré de sa famille et de ses amis les plus proches. Elle le trouva beau, comme toujours. Il lui sembla apercevoir sur ses lèvres un fin sourire, les yeux refermaient vers d'autre matin, à présent une autre vie l'attendait, emplit de spiritualité et de cosmicité, une étoile de plus dans cet éther ténébreux venait de naître.

Elle s'approcha encore plus, faisant fi, des mots prononçaient, comme en transe, sa main quitta la chaleur de sa tenue pour se poser sur la joue déjà presque froide de son grand pére, elle lui caressa et déposa un tendre baiser sur son front. Elle ferma les yeux, laissant ses lèvres sur sa peau, un instant, un siécle, une éternité...

Le temps reprit sa course, elle entendait à nouveau les voix autour d'elle, elle rouvrit les yeux, relevant la tête, elle regarda chaque personne présente et son regard se porta à nouveau sur son Papy, elle lui passa une derniére fois la main sur son visage, ses yeux se voilérent et dans un souffle lui dit:

Papy, ce soir tu n'es plus, mais sache que la vie éternelle, tu l'as acquise, car chacun d'entre nous feront vivre ton souvenir qui restera à jamais gravé à l'encre indélibile dans nos coeurs, ton nom restera bonheur à nos oreilles, ta douceur et ton éloquence resterons dans nos mémoires.
Pour moi tu n'es pas mort, tu es juste parti, la piéce à coté, laissant ton corps terrestre entre nos mains. Ton esprit est toujours prés de nous et ça à tout jamais.
Je ne te dis pas Adieu, car nous nous reverrons...
Au revoir Papy, n'oublie jamais que nous t'aimons, n'oublie pas que je t'aime.

Elle se releva, quittant la dépouille de celui qu'elle avait tant aimé, qu'elle aimait et qu'elle aimerait toujours. Elle se dirigea vers ses oncles et tantes et les serra dans ses bras.
Les larmes inondaient ses yeux...

Nombre de messages : 91 Date d'inscription : 05/09/2009

Bloudas qui discutait toujours avec l’Archevêque compris pas tout de suite ce qui se passait. Soudain un cri d’horreur, suivit par d’autres, mais que ce passait-il? Tout ce qui allait suivre avait la saveur d’un cauchemar, ca ne pouvait être vrai. Puis la jeune femme comme dans ce rêve se leva, laissant son interlocuteur et vit tout l’étendu de l’horreur... Son père, étendu par terre, sa sœur hurlant son désespoir chacun réagissant plus ou moins fortement tout dépendant de leur tempérament respectif. Blou, même si elle le voyait, ne réalise pas étant trop sur le choc encore qu’il est mort, gisant sans vie. Comme à son habitude, elle le réalisera plus tard sans doute lorsque tout le monde aura fait sa crise, alors là, ca sera son tour de la faire, seules ses larmes témoignèrent de sa détresse, le vide immense qu’il a créé d’un seul coup.

Mais pourquoi??...Pourquoi tu es parti??

Elle ne comprenait pas pourquoi, il avait commis l’irréparable, qu’est ce qui l’avait poussé à agir de la sorte?? Elle s’en voulait de ne pas avoir vu le désespoir et sans doute ses demandes d’aides. Pourtant avec les discordes entre des dernières semaines, même si ca s’était apparemment réglé, elle aurait dû voir venir le drame et réagir.

Jeta un coup d’œil autour, elle vit son frère non loin tenant les enfants à l’écart, il avait raison d’agir comme ca, cette scène d’horreur troublerait à jamais leurs jeunes cerveaux. Plus aucun Noël ne serait les même sans leur père. Ils devaient parcontre resté uni malgré tout, elle espéra de tout cœur que le départ précipité de leur père n’allait pas les séparer comme beaucoup de familles….

Nombre de messages : 67 Date d'inscription : 16/08/2009

Zarco voyant que personne ne bougeait... il sourit à Calli et lui remit les jumeaux... s'accroupie pour demander aux enfants de rester avec leur maman adoré... puis se releva donna un bisou à sa tendre épouse avant de se diriger vers le corps inerte de son père... Il s'accroupit et s'adressant à son père... mais assez fort pour que les gens près entendent...

En tant qu'ancienneté dans notre famille, je suis un des plus jeune je sais... Mais j'ai travailler assez longtemps à tes côtés père pour savoir ce que tu désirerais en ce moment...

Le prenant dans ses bras il se releva et se tourna en direction de la porte... puis commença à marcher doucement...

Comme tu l'as toujours désiré, nous allons nous réunir une dernière fois... en famille... dans ta chambre... tranquille... Et si ton suzerain Riri comme tu l'appelais si bien, la Marquise Hersende ainsi que la comtesse Led veulent se joindre à nous...

Zarco traversa doucement la pièce avec son père dans ses bras, regardant droit devant et les larmes perlant sur ses joues... Puis sortit en direction de la chambre de Rethy...

Nombre de messages : 65 Age : 589 Date d'inscription : 09/09/2009

Rendant le baiser en y plaçant autant que possible de la douceur et du réconfort, Callishane reprit le couffin des jumeaux de son côté et tendit un bras vers les enfants.
Elle laissa ainsi son époux, son brin de folie, .. tant de choses.. prendre l'initiative de rompre la douleur vive pour la rendre un rien plus tendre et la mener à un autre niveau.

Elle se mit au niveau des enfants pour leur demander doucement à quoi ils voulaient jouer, répondant à voix basse à Chloé sur la raison des larmes qui parsemaient les joues de son père..
Et elle commença à les occuper pour détourner leur attention bien jeune du drame qui se jouait alentours.
Sans doute faudrait-il faire pareil avec les plus âgés..

Nombre de messages : 76 Date d'inscription : 15/08/2009

Chacha se redressa enfn. Il était temps qu'on emmène son père dans un endroit plus confortable et plus tranquille. Il n'avait pas mérité de rester là à même le sol. C'est en se relevant pour demander à ses frères de bien vouloir l'y aider qu'elle vit son frère Zarco approchait et prendre dans ses bras leur père. Il avait eu la même pensée qu'elle, le respect et la dignité avant tout. Elle s'écarta donc pour lui laisser le passage libre, sécha ses larmes l'espace d'un instant et se mit en devoir de rejoindre Calli qui devait avoir bien des soucis avec les cinq enfants.

Les enfants .... elle eut une pensée pour ses nièces et neveux .... pour ses frères et soeurs aussi. Comment leur annoncer une pareille nouvelle ? et en un jour si beau pour eux qui plus est ?

C'est sur ses pensées confuses qu'elle se retrouva finalement à côté de sa belle-soeur. Pour l'instant, il fallait éviter que les enfants ne voient leur papy dans cet état, qu'ils en gardent une belle image, celle de la gaieté qu'il avait toujours voulu pour tous. Elle s'agenouilla donc écoutant les désirs des enfants. Elle prendrait le temps ensuite de se recueillir une dernière fois auprès de son père, plus au calme. Ca faisait longtemps qu'il lui parlait de sa lassitude. Elle avait fini par avoir raison de lui malgré les efforts des plus fidèles pour lui rendre un quelconque attrait, l'envie n'y était plus définitivement.

Zarco avait maintenant quitté la pièce, Chacha se concentra à occuper les enfants pour aider au mieux sa belle soeur en essayant de leur trouver un jeu qui occuperait leur attention même si le coeur n'y était évidemment pas.

Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 22/08/2009

Loveane regarda son oncle porter le corps sans vie de son grand père, elle l'écouta parler.
Ces mots étaient clairs de sens, la famille devait se retrouver une derniére fois autour de celui qui fut la grandeur des De Cianfarano.

Elle vit Zarco sortir de la piéce et le suivit lentement, relevant une de ses mèches qui lui collait à la joue à cause des larmes qui ne cessaient de couler.

Nombre de messages : 65 Age : 589 Date d'inscription : 09/09/2009

Posant une main douce sur l'épaule de sa belle-soeur, Callishane lui sourit doucement..
Elle la voyait bien distraite..
Et la distraction entraînait toujours une bêtise.. et avec les enfants, c'était une chose qui ne manquait jamais d'arriver.. plutôt deux fois qu'une..

Tu devrais y aller toi aussi..
Ne t'inquiète pas pour moi..
Ni pour eux..

J'ai plusieurs idées de jeux.
Et même à trois contre une, je pense pouvoir m'en sortir.

Même si c'est difficile.. Ils vont aussi avoir besoin de toi, là bas.
Comme toi d'eux..
Et même moi, je suis là, si tu as besoin.

Je les ramène dans notre chambre..
Cette pièce est bien trop vide..
Et je te libère après..

Elle posa un bisou sur sa joue et récupéra le couffin des jumeaux, les invitant tous, eux qui restaient encore, à la suivre.

Nombre de messages : 76 Date d'inscription : 15/08/2009

Elle apprécia la main de sa belle soeur sur son épaule pour la réconforter, elle apprécia ses paroles mais il n'était pas question pour elle de la laisser là seule avec les enfants.

Je t'aide à ramener les enfants dans la chambre alors et je ne doute pas que tu sauras les occuper.

Puis posant sa main sur la sienne

Merci Calli, merci d'être là tout simplement. Quel plaisir de vous comptez Zarc et toi ainsi que les enfants dans la famille, vraiment ...

Un regard échangé et tout était dit, elles s'occupèrent des enfants qui ne devaient pas avoir à affronter ça sans y être préparés soigneusement. Calli et Zarc feraient ça très bien, avec tout l'amour qui les habitaient et dès qu'ils le pourraient. Pour l'heure, il fallait les préserver et les entourer, Chacha empoigna alors doucement le couffin où Fleure et Guillaume, les deux petits anges dormaient à poings fermés puis emboîta le pas à Calli. Elle se rendrait plus tard dans la chambre de son père, dès qu'elle saurait que Calli n'avait plus besoin d'elle ou que Zarc aurait pu se libérer pour prendre la rellève.

Meilleure Amie d'Apt ! Nombre de messages : 103 Date d'inscription : 27/11/2008

Led se sent misérable et coupable de ne pas avoir soutenu son ami plus que cela.

Rethy n'est plus là. Elle voit les gens aller dans tous les sens. Elle reste assise effondrée.

Nombre de messages : 65 Age : 589 Date d'inscription : 09/09/2009

Passant à côté de Led les bras bien encombrés, Callishane ne s'en arrêta pas moins..

Tu ne devrais pas rester ici toute seule..
Si tu ne veux pas aller les rejoindre tout de suite.. accompagne nous!..
Je ramène les enfants dans notre chambre pour qu'ils puissent jouer plus tranquillement.

Elle avait eu un sourire doux pour Chacha lui disant que bien sûr, elle était là, toujours en cas de besoin.. Et elle eut le même à nouveau pour Led..

Nombre de messages : 96 Date d'inscription : 22/10/2009

machinalement, Zorane avait suivit Zarco portant le corps de Réthy derriere Roland...toujours sans un mots les yeux aveuglée par les larmes qui semblaient sans fin...ses pas étaient guidés par la main de son chèr et tendre qui l'entrainait doucement...

Nombre de messages : 91 Date d'inscription : 05/09/2009

Personne n’avait bougé comme tel, puis se démarquant, Zarco arriva et pris leur père entre les bras. Tous se dirigèrent vers la chambre du Seigneur de Bonnieux. Bloudas se sentait perdu, plus rien n’avait d’importance maintenant pour le moment. Peut être que ca changera dans les prochains jours lorsqu’elle regardera vers l’avenir. Puis repensant à l’offre qu’elle avait fait à l’Archevêque, elle se dit que ca tomberait à pic finalement. Ca l’occupera et lui fera changer les idées, passera plus facilement son deuil. Elle suivit ses frères, sœurs et amis en silence les larmes coulant le long de sa joue n’arrivant pas à s’admettre qu’il ne sera plus la pour entendre les rires et les pleurs de ses enfants.

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