balade vers l'avenir ....

Nombre de messages : 186 Date d'inscription : 29/10/2009

La cérémonie de baptême de Gabcha venait de se terminer. Ladoce avait pu discuter un moment avec ses amis présents, pendant que Jilian de son côté s'était retrouvé dans le rouage des présentations familiales.

Les gens commençaient à filer chacun de leur côté, et Ladoce s'était approchée de Gabcha pour lui demander une faveur, que celui ci lui avait accordé sans soucis. Elle lui déposa une bise chaleureuse sur la joue avant qu'ils ne soient tout deux rejoints par Jilian à qui elle chuchota

Il me semble qu'un dîner nous attend, si vous le voulez bien, nous allons y aller par les jardins, une occasion pour moi de vous les faire visiter.

Elle n'avait pas attendu sa réponse, remplie d'une tendresse presque perdue, elle avait passé son bras sous le sien, l'entrainant vers le petit chemin qui les conduirait à Bonnieux.

Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 31/12/2010

La cérémonie se termine. Enfin penses-je honteusement. Un régal, un délice des sens, qui s'eternise toujours au sens provencal j'imagine. Point de longueur a Patay, un avantage qui vous veut parfois du bien. Filibert, tit diacre du village m'avait écoute, et en trois jours, répondant a ses questions, j'avais terminé la pastorale. Me manquais plus qu'un Parrain-Cousin. Mon Gab.

Je suis donc venu assisté au batpeme de mon futur mentor, et déjà patriarche, et ligne de conduite humaine. Guide spirituel vivant. Beau et preux, en chevalier de l'amitié, il s'est insufflé en lui-même la fougue de la grande Famille Aristotélicienne. Le voila Fidele, au delà de la croyance, il fait un avec tout ceux qui comme lui avant ont acceptés leurs vies.

Accolades, bisouillades, je l'embrasse gaiement et le serre dans mes bras puis fait le tour de plus amples présentations, avec ma famille.
Fini, Ladoce me retrouve et m'attire si près d'elle que j'en suis bouillant. L'emoi fait rage.

Il me semble qu'un dîner nous attend, si vous le voulez bien, nous allons y aller par les jardins, une occasion pour moi de vous les faire visiter.

J'aquiesce et incline lentement le buste.

Partons sans tarder! Je me meurs de me retrouver avec uniquement vous pour compagnon d'âme.

Elle glisse son bras au tour du mien.. étrange manière.. nous nous touchons encore.. mon estomac fait fureur.
Elle pose sa main libre sur mon avant bras, je la regarde, les yeu pétillants d'envies.

Penser, réfléchir.. Un cadeau... je dois offrir. Quoi offrir?
Il faut lui plaire. Coute que coute ne jamais défaire.
Cette soudaine attraction, nous gravitant l'un dans l'autre.

Les jardins. Nous y sommes, le jour décroit, et les arbustes et feuilles se teintent d'un reflet rougeatre. Nous sommes au milieu d'un océan de soleil, bruissant sous le vent, et a notre passage.

Ladoce.. enfin.. vous et moi..
Enfin seuls.. c'est d'un piquant.. je ne sais ni quoi dire, ni quoi faire.

Je rougis et glisse mon bras qu'elle tenait, plus bas, pour venir prendre sa main, et l'attirer lentement vers mes lèvres tendues, qui d'un baiser renouvellent la caresse. Je la sens frissonner.

AInsi donc, vous êtes Comtesse...

Sujet délicat, qui a au moins le mérite d'eviter la gene, le silence de l'attirance, l'envie precoce d'un nous. La patience s'atise.

Que faites-vous d'autres de vos temps de libre?

Nombre de messages : 186 Date d'inscription : 29/10/2009

"Enfin", c'était le mot, enfin seuls, tous les deux, comme déconnectés du reste du monde. Ils avaient attendu ce moment durant toute la cérémonie.

Elle lui avait pris le bras pour l'entrainer vers les jardins, acte non réfléchie, qui s'était fait de manière si naturelle qu'elle s'en était retrouvée elle même troublée.

Et le voilà qui lui reprend la main pour y déposer un baiser. Instant de douceur. un frisson qui lui parcourt le corps. sourires aux lèvres.

Sa main dans la sienne, l'autre tenant toujours son bras. Rester au plus proche de lui, sentir la chaleur de son corps. Avoir le cœur qui bat.

Moment unique où le silence a bien plus de valeur que la plupart des mots, Moment unique où personne n'ose vraiment parler le premier .... c'est lui que le fera, et pas sur n'importe quel sujet ... elle se souvient l'avoir entendu dire qu'il n'aimait pas les titres ... petit sourire gêné.

Heu, oui, en fait, je suis Vicomtesse. Je n'ai le titre de Comtesse de notre belle Provence que de manière provisoire, et plus que pour un petit mois. Mais, comme vous me l'avez si bien dit ce n'est qu'un titre .... je reste une femme qui n'aspire qu'à retrouver une vie simple et sereine.

Son regard vient croiser le sien, comme pour lui faire comprendre que si les deux étaient indissociables, le titre ne faisait pas la femme....

Et malheureusement, depuis maintenant un an, j'ai décidé de me consacrer aux autres, plutôt qu'à moi, au détriment de mon temps libre ... je crois même pouvoir dire que je suis en train de partager avec vous le seul que je ne me sois réellement accordé .... ce qui le rend encore plus agréable et plus précieux .... et j'ai hâte d'avoir enfin tout mon temps pour retrouver les joies simples de la vie et partager encore d'autres moments privilégiés ... à vos côtés.

Elle lui sourit, elle était sincère et elle aurait presque envi de voir le temps s'arrêter. Sa seule présence auprès d'elle lui procurait une sensation inexplicable. Elle serre un peu plus sa main, la peur de le voir retirer la sienne, la peur de finalement ne pas lui plaire. Cette année qui s'était écoulée avait été très dure, et voilà que maintenant qu'elle décidait de revenir à une vie plus calme, qu'elle consacrerait uniquement aux gens qu'elle aime, Jilian faisait apparition dans sa vie, comme un don du ciel. Si ça pouvait être vrai .... elle voulait vivre une vie normale, aimer et être aimée, dans la plus grande simplicité

Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 31/12/2010

Nous marchons lentement, vers un grand chateau qui au loin se dessinait, au tours de babylone, reflets d'une démesure songée, mais aucune envie d'arriver ne me taraude. Je suis simplement là, Ladoce me tenant le bras, et c'est heureux que, lorsque j'appercois un banc, je lui propose de nous y asseoir quelques instants.

Ma Douce, bien que nous soyons réstés assis de longues heures sur le banc, a la chapelle, voulez-vous vous asseoir encore quelque moment? Simplement vous et moi, avec pour seul témoin, le soleil décroissant.

Je n'attend pas vraiment sa réponse, son sourire faisant office de, je m'assied, et l'attire a mes cotés, tournés l'un vers l'autre, nos visages se touchant presque, nos mains pleinement entremélée. Un regard figé, entres nos deux duos d'iris pétillants.

Décrivez-moi ma Douce Ladoce, ce que serait pour vous, en ce moment, une vie calme et sereine? Parlez-moi de vos désires latants, de vos nouveaux souhaits? De ce qui aujourd'hui vous ferait envie. Dites-moi tout et je tenterais de vous exaucer.

Et pour cela... Je me penche et trouve derrière le banc, une petite violette des prés. La petite fleur est belle, je la coupe au pied et me redressant, la dispose dans les cheveux de ma Ladoce, au dessus de l'oreille. Je crois tomber a la renverse.

Vous êtes terriblement magnifique ma Douce...
Je vous répondrais en premier..
Mon envie d'aujourd'hui, déménager, quitter l'Orléanais ou je n'étais qu'un étranger, et venir en Provence. Trouver votre ville, votre résidence, frappé a votre porte, et vous emmener marcher, que nous nous posions non loin d'une riviere a l'eau cristalline, nous allonger, et rester a vos cotés.
PLus encore, je n'aspire plus qu'a être votre a jamais.
Mon coeur m'est arraché, gardez le bien au chaud.

Et sans plus attendre, je me penche encore, mais vers elle, pour venir, glissant ma main sur sa joue douce, deposer un baiser sur ses lèvres si délicieuses.. le temps s'arrète enfin.

Nombre de messages : 186 Date d'inscription : 29/10/2009

un banc. Les voilà à nouveau assis côte à côte mais cette fois bien plus près que jamais. La douceur de sa voix, la tendresse de ses gestes, Ladoce est en émoi.

Et de toutes les fleurs, serait ce encore un signe, il choisi la violette .... il ne peut pas savoir, ce n'est pas possible .... cette fleur qui l'a définie pendant tant longtemps ... elle rougi ....

Elle l'écoute, et lui sourit, la rejoindre ... oui sa porte serait grande ouverte pour lui .... elle ne pourrait à présent plus vivre autrement .... pas le temps de lui répondre qu'il s'approche à nouveau .... dépose ses lèvres sur les siennes, le baiser est si doux, la faisant fondre. Il aurait donc réussi à la lui voler avant même qu'elle ne le lui donne. Elle ne lui dira pas, mais elle aime à ce que ça se soit passer ainsi .... baiser si doux qu'elle ne peut que le prolonger ... le temps s'arrête, enfin, l'un et l'autre ne faisant plus qu'un.

Elle vient prendre la main qui caresse sa joue pour la mener à ses lèvres et y déposer un baiser ... son regard plongé dans le sien, elle lui sourit, encore et toujours.

Oh Jilian, rien ne peut me faire plus plaisir que votre souhait de me rejoindre. Je veux être à vous à jamais tout autant que vous voulez l'être à moi.

Cette fois ci, c'est elle qui vint déposer ses lèvres sur les siennes. La nuit était en train de tomber, malgré son manteau, Ladoce sentait la fraicheur hivernale l'envahir. Elle se sera alors contre lui, déposant sa tête son sur épaule.

Ma porte vous est déjà grande ouverte, et je n'ai qu'une hâte, le jour où vous arriverez pour me rejoindre. Mais c'est dans un autre chez moi que je vous attendrais, j'ai la chance d'avoir une demeure au décor magique, comme un paradis sur terre où nous pourrons nous promener et passer des heures l'un avec l'autre sans que le temps ne compte. J'espère que vous aimerez cet endroit, tout autant que je l'aime. C'est sans nul doute l'endroit qui me définie le mieux

Elle ferma un instant les yeux, dans la chaleur de ses bras, l'hiver n'avait plus d'effet sur elle

Vous voulez savoir ce que représente une vie calme et sereine, c'est avoir tout le contraire de la vie que je mène actuellement. C'est pouvoir me lever le matin à côté de l'homme que j'aime, regarder le temps passer sans m'en soucier, m'occuper de mes fleurs, et profiter d'un magnifique coucher de soleil sur la plage ....

Elle avait d'autres projets, à la mesure de cette nouvelle vie qu'elle voulait vivre, elle aurait tout loisirs de lui expliquer pendant le diner. Elle voulait profiter de l'instant présent plus que tout, et de lui chuchoter au creux de l'oreille

Et je souhaite du fond du cœur pouvoir vivre tout cela à vos côtés

Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 31/12/2010

Le froid les entoure, le soleil durant l'instant qui dura une vie, du baiser, termina sa chute vers l'Océan infini, disparaissant, nous laissant, Ladoce et moi, dans une semi obscurité, l'instant de l'aurore ou le soleil n'est plus là, mais où la Lune n'apparait pas encore. Un entre-deux, entre deux mondes, entre deux astres.. un moment où tout s'arreteoù ne compte plus que la personne en face de vous. Ces moments rares sont d'autant plus précieux, que partagés ils en deviennent inoubliables. Un regard, un sourire, une fleur derriere l'oreille, un rayon, une lumiere, une beauté solaire, puis plus rien. Juste la mémoire pour toujours se rapeler de la magnificence de ma Dame Ladoce.

La fleur la fait rougir. Curieux. La Violette. Demain je lui en offrirais une autre trouvé, une blanche, et le jour suivant, une bleue. Et ensuite.. je lui offrirais un bouquet, bien que mon amour pour elle ne soit déjà caché. Elle semble aimé cette fleur. Je cherche en moi. La Violette.. timide et modeste, pudique et fidèle..
Ladoce jusque là repond a tout ces critères. La Violette est sa fleur, la fleur de mon amour pour elle.

Je la serre contre moi, l'enlacant de mes bras encore emplis de la chaleur du jour. Je n'ai ni cape ni fourure, juste un chemise, des braies assorties. Le froid bientot me tuera, mais pour l'heure ce serait que l'espace d'une seconde, Ladoce ne soit pas contre moi, qui me tuerait. Je savoure, nous savourons, moment a deux. Un bonheur. Et je murmure...

Ainsi donc c'est de moi, que votre vie se compose... vous reveiller le matin, aux cotés de l'homme que vous aimez.. je m'avance et je pense, que cet homme ne peut être que moi. J'envie cet homme, si de suite vous me contredisiez. Mais je ne crois pas me tromper.

Je ne crois pas non plus me tromper en affirmant que vous avez froid. Nos corps collés me font bien peu sentir la fraicheur de la nuit a venir, mais vous l'avez dit, un dîner nous attends, continuons si vous le voulez.

Je mêne encore. Je ne veux rien lui imposer. Je me lève toute fois, et lui tend une main, si elle la prend alors nous irons ensemble, sinon je me rassierais. Pour qu'en ce bas monde, chaque instant ne soit plus que pour elle.

Nombre de messages : 186 Date d'inscription : 29/10/2009

Ainsi donc c'est de moi, que votre vie se compose... vous reveiller le matin, aux cotés de l'homme que vous aimez.. je m'avance et je pense, que cet homme ne peut être que moi. J'envie cet homme, si de suite vous me
contredisiez. Mais je ne crois pas me tromper.

Il ne se trompait pas .... elle lui sourit en guise de réponse, espérant que c'était lui aussi ce qu'il souhaitait. Et quand il lui proposa de rentrer pour le diner, elle remarqua honteusement qu'il ne portait pas de veste et qu'il devait avoir encore bien plus froid qu'elle. Elle prit bien volontiers la main qu'il lui tendait, repassant son bras autour du sien, et à nouveau près de lui, elle espérait cette fois que ce soit elle qui lui apporte un peu de chaleur.

Oui, vous avez raison, il serait dommage de mourir de froid maintenant ... et puis, je pense que le diner nous attend au salon

Ils reprirent donc leur route en direction du château, l'un contre l'autre, dans un silence qui en disait bien plus que toute parole .... et puis, parler, ils avaient tout le diner pour le faire et pour se répondre à leurs questions mutuelles