[RP] Un moment de pas perdus (suite)

Le Comte était à la bibliothèque. C'était de loin l'une de ses pièces préférées, et il dévorait quelques magnifiques manuscrits. Celui du jour parlait des travaux d'un moine Germanique, Berthold Schwartz, qui à la suite du voyage de Marco Polo, en 1318, qui mentionnait l'utilisation de la poudre noire par les orientaux pour les feux d'artifice, avait chercher et découvert les secrets de la poudre noire en occident.

C'est alors que Vincèns entra et déclara :

Monseigneur, Dame Bloudas de Cianfarano souhaite vous entretenir. Voyant le regard surpris du Comte, il ajouta : Euh, ne me demandez pas pourquoi, je n'ai pas tout compris.

Le comte reste interdit. Bloudas ? Fait la entrer Vincèns. Ludovi referma son manuscrit et attendit son hôte.

Blou jeta un coup d’œil aux jumeaux qui dormaient entre ses bras et sourit. Qu’Ils étaient beaux tout les deux, ils avaient une bonne partie de Calli mais aussi beaucoup de Zarco. Ils auraient sans doute la beauté tant intérieur que physiquement des Cianfarano. Cela lui donnait presque le goût de maternité, mais étant seule, c’était dure de s’y consacrer. Elle devait tout d’abord, trouver un homme capable de l’aimer tel qu’elle était, avec ce caractère et tout ce qui venait avec. Et en Provence, c’était pas chose aisée que d’en trouver un qui sois un tantinet assez intelligent sans faire de chose stupide comme de vouloir que le pouvoir et pas s’occuper de sa famille…. Elle lâcha involontairement un soupire en y pensant oubliant une seconde la présence du majordome.

Elle écouta l’homme et rougit violement confuse de son erreur, dans ses moments de réflexion, elle s’était pas rendu compte qu’elle était plus a Bonneau mais a l’Apt. La jeune femme, était tellement préoccupée, qu’elle s’était s'était pas rendu compte qu'elle était rendu si loin.

Ohhh!!.... Vous avez raison…. Bien, si Monseigneur veux me recevoir, j’en vois pas d’inconvénient…

Elle l’avait rencontré qu’une ou deux fois pour discuter, mais c’était toujours pour le boulot au CC ou bien durant des occasions spéciales, jamais ils avaient pris seulement le temps de se connaitre. Quoiqu’en entendant son frère Zarco parler, il semblait en connaitre plus sur elle que le contraire. La jeune femme avait toujours été impressionnée par l’Archevêque, de toute façon, elle était toujours intimidée par les grands personnages de la Provence, elle ignorait pourquoi. Lorsqu’elle les connaissait mieux, ca allait ensuite, elle ne leur montra pas, mais de nature déjà timide d’avance elle avait parfois du mal à s’avancer d’elle-même vers les gens. Elle préférait les observer souvent surtout en taverne et les étudier avant de leur parler.

Elle se laissa guider par le Majordome qui l'annonca a son maître puis apres qu'il l'ai annoncé et recu l'autorisation de la laisser rentrer, Blou rentra avec les jumeaux de Calli et Zarco entre ses mains. Elle fait une révérence maladroite vu ses bras encombrés.

Bien le bonsoir, Monseigneur, je vous dérange pas trop j'espere?

Bloudas regardait distraitement autour, elle aimait bien l’atmosphère des bibliothèques qui étaient généralement calme et reposante, remplis de choses différentes et instructifs. Elle sourit, en entendant l’Archevêque demander si c’était ses enfants.

Non pas du tout, ce sont ma nièce et mon neveu, les enfants de mon frère Zarco…. Disons que j’ai fait âme charitable en voulant donner congé à ma belle-sœur en lui proposant gentiment de garder les jumeaux un jour ou deux….

Elle prit place sur le sofa que Ludovi lui proposa, installant les jumeaux près d’elle couché l’un près de l’autre en s’assurant qu’il ne puisse tomber en leur mettant un coussin assez épais sur le bord du sofa. Alors qu’elle s’assura du confort de ses neveux, Blou continuait d’écouter Ludovi qui lui proposa un verre, elle réfléchi un moment se demandant si c’était raisonnable étant responsable de ces enfants, puis se dit qu’un seul ne ferait pas de mal. L’Archevêque lui expliquait que l’objet en forme de sphère représentait la terre, elle était intriguée par ses explications, ca contredisait tout ce qu’elle savait et la mettait maintenant en doute.


J’accepte volontiers un verre…euh… comment la terre pourrait t’elle être ronde?? Tout le monde sait que l’on tombe rendu au bout de la mer…. Comment est-ce possible??

Elle n’arrivait pas à concevoir que la terre puisse être ronde, mais elle avait tant à apprendre, elle était si jeune en même temps. Puis elle n’avait pas beaucoup voyagé, peut-être que c’était la raison pour laquelle elle avait du mal à croire qu’elle puisse être ronde. Juste à cause de cette explication, pleins de questions naissaient dans l’esprit de la jeune femme. Elle savait que d’office, les hommes d’églises avaient beaucoup plus d’éducations qu’elle, c’était connu, très peu de gens savaient écrire ou lire. Elle avait de la chance, elle savait lire mais elle avait du travailler très fort pour ca ses parents naturels ne lui avaient pas appris, ce fut lorsqu’elle fit un séjour dans un couvent qu’elle l’apprit. La sœur lui avait patiemment appris à le faire alors que la jeune femme l’avait vu cette dame lire un livre, elle avait été intriguée par ce livre plein symboles qu’elle ne reconnaissait pas.

Bloudas rougit a la demande, avec tout ce qui se passait autour d'elle depuis quelque temps, elle aurait toute les raisons possible pour etre nonne. Tout les gens autour d'elle se chicanait, et elle était pas tres dispo en se moment pour regler les problemes qui lui sont posés. Elle espérait que tres bientot elle en aurait. Elle réfléchi un seconde tout au plus a la question.

Bien.... disons, que je pensais plustot vous aider pour commencer... et voir ensuite si j'y trouverait ma voie...

Ma fille, votre histoire me fait penser aux dernières découvertes du Saint Office Romain. C'est l'institution qui est chargée de retrouver et traduire les textes Saints.

Ils ont très récemment découvert un texte sur l'Archange Miguaël, l'archange du Don de Soi.

La Créature Sans Nom avait dit cela à Bélial :

« Pourquoi privilégier les autres surtout quand ceux-ci n’ont rien à vous offrir, servez donc des riches, eux vous paieront, ainsi vous ne travaillerez pour rien. »

C'est alors que Belial lui répondit :
« Je n’ai jamais travaillé pour rien, ces personnes ont besoin de moi, si nous ne le faisons pas qui le fera ? »

Mais la Créature Sans Nom est intelligente, elle lui répondit ceci :

-Personne mais que te donnent-ils en échange, rien, ils pestent contre toi car plus tu leur donnes, plus ils veulent. »

Cette réflexion ne le toucha pas de suite mais au fur et à mesure qu’il grandissait, celle-ci insistait et il fut un moment où il ne put plus faire face. Il commença par demander des sous en échange mais les pauvres déjà sans argent ne purent plus donner. Il arrêta donc là son service et commença lui aussi à entrer dans la paresse et le pêché, se satisfaisant toujours plus de ses actions et ne voyant pas qu’il n’était pas indispensable.

Voyez Bloudas ... les personnes que vous m'avez décrites sont dans l'erreur la plus totale, c'est vous qui êtes sur le droit chemin.

La jeune femme écouta Ludo. L'image qu'il reflétait représentait exactement ce qu'elle pensait et résumait bien ce qu'elle venait de dire. Il avait bien compris sa pensée et ca la rassurait. Elle lui sourit.

C'est bien ce que je pensais, mais a voir les gens agir, on dirait que c'étais moi qui était pas dans le droit chemin et que j'étais complètement a part des autres une fois de plus.

Bloudas baissait un peu la tête en finissant la phrase comme si elle aurait honte d'être différente alors que c'était pas tout a fait le cas. Elle allait compléter sa penser quand Mlle Line rentra dans la bibliothèque une bouteille a la main. Bloudas sourit alors que la femme remplis les verres et posait le tout sur la table près d'eux.

Merci beaucoup Mlle Line pour le verre. C'est vraiment très gentil de vostre part de penser a nous hydraté. Il est vrai qu'en discutant longtemps on vient la gorge un peu sec. Valeque!!