[RP] Un moment de pas perdus

Bloudas se posa pleins de questions en ce moment. Qu’est ce que la vie lui réserva? Tout était relié à ça…. Elle était libre de tout mouvement en ce moment et pourtant, quelque chose ne semblait pas lui plaire en ce moment. Qu’est ce qui pouvait bien troubler la jeune femme? Elle n’avait jamais été aussi longtemps libre, peut-être qu’elle ne plaisait plus aux hommes…. Pourtant ses amis disaient qu’elle n’avait aucune raisons de s’en faire, qu’ils ne comprenaient pas pourquoi, elle était encore célibataire. En même temps, elle était pas pressée, bien qu’un peu de compagnie serait sans doute bien apprécier.

Elle avait besoin de réfléchir à tout ca, elle prit donc le chemin du lac où elle pourrait réfléchir tranquillement. Le Très Haut a force de prière la guidera sans doute vers la bonne chose à faire. Elle n’avait jamais eu de chance jusqu'à maintenant du coté amoureux. Pourtant, elle n’étais pas une mauvaise fille, elle ne pouvait pas toujours avoir la malchance de se faire jeter comme une chaussette, ou bien voir son amoureux mourir mystérieusement dans son étable sans en connaitre de raison.

Et Dah… N’en parlons pas, c’était le pire des manipulateurs qu’elle puisse connaitre, elle avait cherché qu’un prétexte pour le quitter finalement c’est de lui-même que le prétexte est venu… lui avait donné un ultimatum entre sa famille et lui… comme si on pouvait choisir entre sa famille et son amant… De toute façon tout ce qu’il l’intéressait c’était encore le pouvoir et uniquement ca, ca Blou en était sur. En y repensant, Blou bouillait encore à l’intérieur. Elle en avait beaucoup sur le cœur depuis longtemps, mais à qui se confier? Qui pourrait répondre a toutes ses questions qu’elle se pose? Peut-être que quelqu’un viendrait la rejoindre et ca serait la réponse a au moins l’une de ses questions… ca serait le Très Haut qui l’aura guidé a elle sans aucun doute.

Sans se rendre compte, la jeune femme était rendu au pas perdu plutôt qu’au lac comme prévu, de toute façon ca changerait rien, elle regardait autour d’elle un coin ou elle pourrait méditer, un coin ou elle pourrait penser a tête reposée a tout ca.

Arf… et les élections comtales en plus qui sera bientôt la… Une chance que je ne suis pas dans le haut de la liste… comme ca, je peux quand même vaquer a mes occupations sans me préoccuper du conseil pour le moment… de toute façon je n’ai pas trop le temps d’en faire partie cette fois ci… parcontre au prochain…. Tu peux être sur que je serai de la parti active, je serai en forme pour ca, j’en suis sûr…. Tout sera en place et je serai ce que je veux d’ici la… ce qui va arriver ensuite… arf… je ferais peut-être mieux de me consacrer au présent pour le moment… le futur est si incertain…. Pffffff

La jeune femme trouva un banc ou elle pu s’assoir, puis s’installa pour réfléchir. Pourquoi elle se complique tant la vie comme ca? Si la vie était plus simple tout serait moins compliqué. Tout ce qu’elle pouvait faire pour le moment était sans doute d’attendre, et vivre le moment présent comme si ca devait être sa dernière. De plus, elle savait d’instinct que personne ne viendrait, elle ignorait pourquoi puisqu’elle espérait presque la venu d’un des membres de la famille, ou un ami peut-être, pourtant, d’expérience, elle savait que personne ne vient lorsqu’elle était seule dans un endroit isolé.

Elle poussa un soupire, les gens sont malheureusement si individualistes, n’osant déranger ceux qui réfléchissent et qui, pourtant aurait bien besoin d’aide par moment. Elle n’était guère mieux, elle restait seule dans son coin, ne voulant déranger qui que ce soit dans leurs chambres ou bureau avec ses problèmes… Pourtant si il y a pas d’espoir d’avoir quelquonque visite, bien tant pis, elle resterait seule.

Bloudas méditait sombrement, elle se rappelait les paroles de ses amis Marseillais qui ne comprenaient pas pourquoi elle était seule. Peut-être que dans le fond, elle le voulait comme ca, les hommes sont si compliqué à comprendre des fois et pourtant, elle, elle savait ce qu’elle voulait contrairement a eux qui ne semblait jamais savoir ce qu’ils voulaient. Peut-être était-elle destinée à finir sa vie seule….. Elle ne le savait pas.
Occupée dans ses pensées, elle n’entendit pas sa belle-sœur s’approcher derrière elle, ce fut lorsqu’elle sentit qu’on déposait ses neveux Fleure d’un coté et Guillaume de l’autre qu’elle se tourna la tête pour s’apercevoir que Calli y était. Sa belle-sœur la contourna et se plaça devant elle avant de lui poser un bisou qu’elle répondit avec plaisir essayant de placer ses idées ailleurs.

Apparemment, c’était un échec que d’essayer, dans ses yeux transparait à eux seuls sa tristesse que devina facilement Calli. Elle l’écouta ses larmes monta à ses yeux, elle l’avait raison, elle n’était pas seule, toute sa famille l’entourait et ses amis, ce qui est tout aussi important. Elle serra sa belle-sœur entre ses bras en déposant un gros bisou baveux sur la joue.

Merci ma belle, ta présence me fait du bien. Ca me réconforte.

Puis pris les jumeaux qui dormaient paisiblement entre ses bras et les serra contre elle.

Tu as raison, ils ont besoin de moi…. D’ailleurs je devrais les prendre un jour ou deux, question de te donner un congé… Qu’est ce que tu en dis?

Blou écouta Calli, l’heure était aux confidences, elle voyait bien qu’elle en avait gros sur le cœur elle aussi. Il était vrai que Blou s’était renfermé sur elle-même ces derniers temps et qu’elle n’avait pas fait attention a ce qui l’entourait, délaissant sa famille et ses amis, elle devait se reprendre en main et sortir de sa coquille de caliméro.

Elle jeta un coup d’œil aux jumeaux, comme ils étaient mignons tout endormis, insouciants de ce qui les entours. Eux s’en faisait pas pour ce qui allait leur arriver, ils savaient d’instinct, sans se rendre compte eux même qu’ils étaient en sécurité dans les bras d’un adulte. Ils remettaient leurs destinées entre leur mains, sans se poser autant de question, s’ils étaient ou pas accepté par les gens autour. La jeune femme enviait presque leur situation, comme elle aimerait retourner à cet âge d’insouciance.

Bloudas regarda à nouveau sa belle-sœur, elle voulait la rassurer, elle n’aimait pas la voir dans cet état.

Je t’apprécie beaucoup ma Calli, tu le sais depuis longtemps, même si on n’est pas toujours daccord, il en reste pas moins que tu es aussi mon amie. Rien, ni personne ne me fera dire le contraire. Je n’aime pas te voir comme ca, bien que je suis peut-être dans le même état actuellement, remarque. Ce qui ne m’empêche pas d’essayer de te remonter un peu le moral, en te disant que tu es très appréciée autour de toi, il suffit de bien regarder autour. Même si tout le monde n’ouvre pas toujours leur cœur, je sais que tu es aimé autour et que tu n’es pas seule.

Pour ce qui est du temps, bien tu sais, les gens, ils sont tous trop pressé de nos jours. Ils ne prennent plus le temps de vivre…. Ce qui est dommage a mon avis. La vie, lorsqu’on prend le temps, est une chose précieuse qui mérite d’être vécus.

Blou pris une pause, c’était bien elle qui disait ca?? Elle qui prenait pas le temps de vivre, elle qui devrait le faire en premier avant de le conseiller aux autres… Elle savait mais pourtant qu’elle devait le faire, mais elle regardait sa belle sœur qui esquivait un faible sourire. Peut-être qu’elle avait réussit un peu à lui remonter le moral après tout. Le temps qu’elle aurait sa nièce et neveu avec elle, elle ralentira la cadence pour eux, puis cela fait, elle apprendra elle aussi a vivre au jour le jour plutôt que de vivre a cent mille a l’heure sans rien voir passer et perdre ce qui lui était cher a son cœur : Ses amis et sa familles. Elle lui sourit, puis poursuivit.
Tu mérites bien une pause, pendant que je garde les enfants, fait toi plaisir. Va te promener, profite du temps pour regarder autour de toi ce qui se passe.

Il en fut pas moins pour Calli pour faire ce qu’elle dit et avant qu’elle ne puisse réagir, son amie partie en courant droit devant, bousculant presque un homme qui venait vers sa direction. Elle prit un moment pour se rendre compte qu’il venait à sa rencontre, troublée par le départ soudain de Calli. Elle le connaissait pas, pourtant elle connaissait tout le monde au château, sans doute un nouveau domestique.

Euh… bonjour….. Je suis Bloudas de Cianfarano, l’une des filles de Rethy, enchantée de vous connaitre.


Je venais réfléchir avant de rencontrer ma belle soeur ici et ses enfants.



Elle réfléchit à sa question, voir son père lui semblait une bonne idée, tout compte fait. Il avait toujours des mots rassurant et savait toujours ce qu’elle pouvait faire. Puis sourire est bien ce dont elle avait besoin en se moment, bien qu’elle sentait que ca allait pas trop de son coté aussi depuis quelque temps. Elle se demandait si ce n’était pas le manque de soleil, ces nuits trop longues a ce temps de l’année, qui faisait que les gens déprimaient. Cette neige qui commençait à tomber, isolant tout le monde, les uns des autres. Tout le monde ne pouvait faire comme eux, et prendre la carriole pour se rendre d’un endroit à un autre avec toute cette neige. La jeune femme répondit simplement.


Daccord pourquoi pas, bien que je me doute bien qu’il doit être soit a son bureau ou a l’atelier… Puis voir ses tit fils et tite fille lui fera sans doute plaisir.

Vincèns ne comprenait pas grand chose. Déjà, la présence de cette femme lui semblait obscure, mais en plus elle venait réfléchir ici avant de rencontrer sa belle sœur et ses enfants ?

D'accord pourquoi pas, bien que je me doute bien qu’il doit être soit a son bureau ou a l’atelier… Puis voir ses tit fils et tite fille lui fera sans doute plaisir.

A l'atelier ? Demanda Vincèns interloqué. Monseigneur de Sabran ne travaille pas à un quelconque atelier. En revanche, il est très friand de lecture et travail souvent à la Bibliothèque. C'est d'ailleurs là qu'il se trouve.

Dame, je .... Rethy de Cianfarano n'est pas à Apt en ce jour. Il se trouve certainement chez lui au château de Bonnieux à quelques lieues d'ici.

Tout en parlant, Vincèns conduisait la jeune femme à la Bibliothèque du château d'Apt. Arrivant dans celle ci, il annonça à son maître la jeune femme.

Monseigneur, Dame Bloudas de Cianfarano souhaite vous entretenir. Voyant le regard surpris du Comte, il ajouta : Euh, ne me demandez pas pourquoi, je n'ai pas tout compris.